Choc thermique en vue : ta prochaine virée shopping va diviser par 4 le prix, par 3 l’empreinte carbone, et par 10 le style. En bonus, on t’a préparé une carte des friperies à ne pas louper, et nos conseils pour dénicher les meilleures pépites aux meilleurs prix. On te parle même des bienfaits insoupçonnés de la friperie sur la planète et la société.
Les 5 meilleures friperies pas cher à Lyon pour chiner sans se ruiner
Oui, il paraît — info de source hautement professionnelle — que chaque friperie lyonnaise planque une pépite rien que pour toi, quelque-part entre un pull à fleurs improbable et une écharpe qui sent un peu le grenier (et le café froid oublié dans un coin). Bref, voici la carte mentale de l’élite des biffins urbains :

Carte mentale ultra sélective du top 5
- Frip’Attitude Emmaüs (7e) : Ruelle discrète, ambiance solidaire, promesse d’un manteau rétro à prix fauché.
- Le Relais Croix-Rousse : Sur les pentes, mur de vêtements, odeur de récup’ et tee-shirt Adidas original planqué entre deux cintres.
- Ressourcerie Créative Jean Jaurès : Près du tramway, empilement d’objets et vêtements où l’œil exercé repère du Levi’s presque neuf.
- Ding Fring Brotteaux : Atmosphère bohème, déco hétéroclite et vieille machine à coudre en vitrine – ici, négocier c’est sport de quartier !
- Kilo Shop Lyon Bourse : Centre-ville, paye au poids. Si tu trouves la veste parfaite sous trois pulls moches… bingo. Autant dire : patience obligatoire.
Le thermos est au fond du sac : prêt pour la chasse ? Tu vois.
Critères de sélection : prix, qualité, ambiance et démarche solidaire
Friperie | Prix moyen | Qualité | Ambiance | Solidaire | Conteur d’histoires |
---|---|---|---|---|---|
Frip’Attitude Emmaüs (7e) | 2-10€ | Fluctuante mais honnête | Chaleureuse – quartier vivant | Oui | Pierrot t’explique tout sur la laine bouillie |
Le Relais Croix-Rousse | 1-15€ | Étonnamment fine | Légèrement chaotique | Oui | Gaétan collectionne les anecdotes sur les vestes militaires |
Ressourcerie Créative Jean Jaurès | 1-12€ | Inégale mais surprises fréquentes | Fourmillante et créative | Fortement | Myriam connaît l’origine de chaque robe vintage |
Ding Fring Brotteaux | 3-20€ | Sélective | Bohème chic | Liaison sociale légère | Anaïs te raconte toujours une histoire sur les chapeaux |
Kilo Shop Lyon Bourse | Au poids (~20€/kg) | Variable selon rayon | Usine à pépites bondée | Limité | Le gérant a vécu au Japon et glisse des anecdotes zen entre deux pesées |
Frip’attitude Emmaüs (7e) : solidarité et petits prix
Adresse et horaires pratiques
Tu pensais t’enfiler une ruelle paumée ? Raté, c’est au 279-281 Rue de Créqui, 69007 Lyon que la chasse démarre. Ici, pas de digicode ni de chichi – le spot ouvre du lundi au samedi, de 10h à 12h puis de 14h à 18h30 (fermé le dimanche). Prends note ou tu finiras devant porte close, ce qui ruine toute velléité de flairer la bonne occase. Pour maximiser tes chances, privilégie les heures creuses, comme juste avant l’ouverture ou après la pause déjeuner.
Ambiance et offre multigenre (hommes, femmes, enfants)
Pousse la porte, direct t’es plongé dans une ambiance digne des vraies ruelles lyonnaises : portants serrés façon couloir du métro à l’heure de pointe, farandole de textiles qui va du manteau d’homme en tartan épais jusqu’à la robe à fleurs pour fillette amateur d’aventures. Les portants débordent — hommes, femmes, enfants — il y a tout. Et ici, crois-moi sur parole pro : le café froid du vieux thermos affût ton œil pour repérer LA pièce oubliée par tous les touristes pressés.
"Il n’y a jamais trop de piles de vestes pour me freiner : il y a toujours une pépite planquée dans le capharnaüm."
Repères de prix et astuces de prospection
Côté tarifs ? On ne rigole pas : 2€ la chemise fatiguée mais stylée, jusqu’à 10€ pour un manteau qui claque plus fort qu’un mojito happy hour. Tout est trié mais rien n’est vraiment étiqueté « luxe », alors mate bien les coutures et cherche les étiquettes qui sentent un peu l’AOP du style vintage certifié. Bonus insider : fouille les bacs juste après réassort (souvent le matin), tu verras que personne ne sniffe mieux la bonne affaire qu’un pro du thermos oublié. Tu vois.
Le Relais Croix-Rousse : le bric-à-brac solidaire
Ateliers créatifs et ressourcerie : DIY avec accent lyonnais
Ici, le concept dépasse la simple fouille vestimentaire : c’est la ressourcerie qui fait battre le cœur du quartier. On cause ateliers DIY à la sauce Croix-Rousse, où tu peux venir relooker un vieux futal ou transformer cette nappe à pois délaissée en tote bag qui aura vu plus de marchés que toi. C’est là qu’intervient Gaétan, voix chaude et conseils tranchés : « Chaque chemise ici a une histoire secrète – t’as qu’à demander pour entendre celle du lin bleu trouvé dans une malle, sauvé d’un grenier de Caluire ! » Bref, pas juste des fringues, mais tout un roman collectif sur cintres.
Sélection vintage & marques improbables : l’œil aiguisé récompensé
Au Relais, oublie les labels tape-à-l'œil. Tu peux tomber sur du Chevignon années 90, du Cyrillus improbable en taille XXL, ou même une authentique veste Marithé+François Girbaud (autant dire, le Graal). Anecdote maison : j’ai vu une étiquette trouée (merci les mites) finir recyclée en anse de tote bag customisé pendant un atelier – preuve que la récup’ ici, c’est pas du folklore.

Les 3 tips de Gaétan pour retourner le stock sans crise d’urticaire
- Tri par couleur : attaque toujours par la teinte qui t’attire (le violet foncé cache souvent des pépites).
- Regarde les coutures (et tire dessus… discrètement) : si ça craque pas, tu tiens une pièce solide.
- Un petit coup de café froid avant d’entrer stimule l’instinct du chineur aguerri. Oui mon pote, c’est vérifié sur le terrain !
Gaétan dit toujours : « Tu crois avoir tout vu ? Il reste toujours un trésor sous la pile qui sent la naphtaline. »
La Ressourcerie Créative Jean Jaurès : le temple de la récup’ stylée
Oui, j’y vais franco : à la Ressourcerie Créative Jean Jaurès, tu ne fouilles pas juste dans des bacs – tu plonges littéralement la main dans les souvenirs d’un quartier. Ce lieu hybride, c’est le croisement entre une friperie solide et une zone de tri où chaque vendeur te balance l’histoire secrète derrière le costume improbable. Tu t’attends à tomber sur un simple t-shirt usé ? Raté. Ici, tout est valorisé et passé au crible par des pros du réemploi qui ont la manie de raconter comment ce pantalon velours sorti d’un grenier a failli finir en rideau chez Mémé Germaine… Bref, c’est inventif, circulaire et sans snobisme.

Inventaire type : tu veux quoi ?
- Vêtements vintage (pantalons 70’s, vestes oversize, robes à motifs qui font tourner la tête)
- Petite déco (vases chinés, lampes rétro, cadres dénichés au marché solidaire)
- Accessoires (sacs en cuir tanné plus vieux que la Croix-Rousse elle-même, ceintures tressées)
- Objets insolites (anciens vinyles ou vaisselle collector oubliée à une crémaillère trop arrosée)
Le meilleur moment pour flâner sans queue ?
Si tu veux éviter de partager ta trouvaille avec 50 touristes du dimanche venus « faire local », vise en semaine dès l’ouverture, ou alors pile après la pause café des bénévoles. Autant dire : le samedi après-midi, c’est pour ceux qui aiment faire la queue entre deux poussettes et entendre « oh regarde mamie cette lampe moche ! »
"Chaque objet ramassé ici a une histoire — mais les meilleures se racontent toujours hors affluence du samedi."
Ding Fring Brotteaux : pépites vintage et atmosphère bohème
Le style et l’origine des stocks : l’œil de Maciej ne trompe jamais
- Provenance : Ding Fring, c’est du stock tout droit issu des collectes du Relais Lyonnais, avec la crème filtrée dans un rayon de 100 bornes. Tu tombes parfois sur une pièce "Americain Vintage" qui a dormi chez une tante d’Écully, ou une étiquette "Ecologica" sortie du tri à Pélussin – circuit court, comme le fromage !
- Style principal : Des vestes oversize années 80, des sweats délavés ambiance lycée US, et ce fameux jean coupe carotte que même ta daronne n’aurait pas osé remettre – bref, c’est le royaume du vintage assumé.
- Anecdote du vendeur Pierre Qyrool : "La semaine dernière, j’ai vendu un pull irlandais tricoté à la main (odeur de cabane comprise), le mec croyait choper un truc lambda. J’lui ai raconté l’histoire de sa grand-mère bretonne qui aurait pu le tisser. Résultat ? Il a pris deux vestes en plus ! Tu vois."
Ambiance déco hétéroclite : un vrai cabinet de curiosités lyonnais

Oublie les boutiques aseptisées : ici, chaque recoin sent la trouvaille d’un oncle farfelu. Portants métalliques rouillés garnis de vestes flashy 80’s, mannequins sans tête coiffés de bonnets improbables, lampes aux pieds torsadés qui éclairent pile la pile de foulards en soie défraîchis. Sur les étagères traînent globes terrestres datés et boîtes à boutons grainées ; autant dire qu’un amateur du bizarre s’y sent direct chez lui.
Trois astuces pour négocier et tester les essayages (sans se faire jeter)
- Propose un lot : "Si je prends trois chemises tachées et cette veste fluo moche, y’a moyen d’arrondir ?" Ici ça discute – surtout si tu glisses un clin d’œil complice.
- Réclame le café froid du thermos : le vendeur adore partager son vieux jus rincé en échange d’une bonne blague (et il devient plus généreux côté ristourne).
- Essaie sur un radiateur en fonte : il paraît que ça porte chance (c’est Pierre qui me l’a soufflé). Et franchement, enfiler son pull juste là où toutes les histoires s’attrapent… ça donne un autre goût à la chine !
Kilo Shop Lyon Bourse : payez au poids, pas à la pièce
Ici, c’est pas les étiquettes qui font la loi, c’est la balance ! Chez Kilo Shop Lyon Bourse, tu paies tes fringues au kilo. Selon la couleur de la pastille sur chaque vêtement, le tarif du jour oscille entre 12 et 18€/kg (ça change parfois suivant les arrivages et les promos maison). Garde un œil sur la balance vintage posée près de la caisse : elle a vu passer plus de pulls ringards que ton armoire ! Autant dire qu’elle ne se trompe JAMAIS sur le gramme qui va faire grimper l’addition.

Organisation rusée : zoning couleur & coin malins
Dès l’entrée, t’as l’impression de tomber sur un arc-en-ciel textile : tout est classé par couleurs et matières. Les pulls rouges sont avec les rouges, les vestes en cuir avec les vestes en cuir – pratique (et psychédélique si t’as trop bu de café froid du thermos). Le coin accessoires (sacs, chapeaux) est hors balance – donc à prix fixe : stratégie du chef pour ne pas plomber ta pesée finale. Bref, zoning malin qui aide ceux qui veulent fouiller vite ou au contraire, rester planté une heure devant trois bacs poisseux.
Stratégie express pour payer moins (testée et validée)
- Repérage express : fonce direct sur ce qui t’attire niveau teinte ou matière – pas le temps d’hésiter.
- Tri par imperfection : vire sans état d’âme tout ce qui semble lourd et taché. La pesée n’aime pas les hésitants !
- Second passage : reviens avec l’œil affûté (après une lampée de café froid du thermos), tu découvres souvent une pépite légère planquée sous une montagne de polaires moches.
Anecdote rare : j’ai déjà vu un regular négocier 40g en retirant une vieille chaîne oubliée dans une poche de veste… Le genre d’astuce qu’on apprend vraiment qu’en traînant chez les pros du kilo shop lyonnais. Tu vois.
Comment dénicher des trésors cachés et payer encore moins
Les meilleurs créneaux pour dépôt et soldes solidaires (Emmaüs, Le Relais)
Si tu penses te pointer à l’arrache un samedi à 16h, grand naïf, prépare-toi à croiser autant de chineurs que de pigeons place Bellecour un jour de canicule ! Le vrai timing, c’est le matin juste après l’ouverture ou la veille d’un réassort chez Emmaüs. Pour les soldes chez Le Relais, vise la dernière semaine de chaque mois : là où tout doit disparaître et où la vendeuse s’impatiente (« autant dire, tu courras »). Certains coins comme Ding Fring font même -50% sur des bacs entiers lors de braderies ponctuelles… mais faut aimer jouer des coudes et sentir la sueur du vestiaire collectif.
Techniques de fouille express (checklist du chineur efficace)
- Scanner rapidement les étiquettes – Priorité aux logos vintage ou tissus qui grattent.
- Secouer le bac pour repérer les doublons (un vrai pro n’a pas peur du bruit).
- Prioriser les couleurs neutres : plus facile à refourguer si tu changes d’avis ou veux arrondir tes fins de mois.
- Tri chronologique : commence toujours par le bout du bac non fouillé (c’est là que planquent les perles ignorées la veille).
- Rotation : fais tourner les portants – personne ne vérifie deux fois derrière le même blouson hideux.
- Flair pour l’étiquette AOC du style : un bouton doré, une doublure léopard, méfiance = jackpot possible !
Négociation de lot et petits gestes gagnants
Tu crois que le prix est figé ? Mon œil ! Pour gratter quelques euros :
1. Propose direct un lot (« Si je prends la jupe qui pique et ces deux pulls avachis… on peut arrondir ? ») – ça marche surtout en fin de journée !
2. Sois complice avec le vendeur-conteur : partage une anecdote marrante sur ta trouvaille ou demande l’histoire d’une pièce improbable. Ça déride souvent la caissière… et parfois elle t’offre le foulard qui traînait en caisse depuis trois mois. Bref, pas besoin d’être radin – il suffit surtout d’être culotté. Tu vois.
Cartographie des friperies pas cher par quartier
Vieux Lyon et Terreaux : boutiques nichées et ruelles pavées
Ici, tu marches sur les pavés usés du temps, thermos à la main, prêt à plonger dans l’inattendu. Les adresses à retenir ? Fripes Machine (3 Rue Longue) pour son capharnaüm vintage où la veste seventies côtoie le sac en cuir râpé, et Come On Eileen (rue d’Algérie côté Terreaux), planque de pulls moches qui font des miracles une fois portés en soirée. L’ambiance ? Feutrée, un peu mystérieuse, souvent rieuse dès qu’un chineur déballe sa trouvaille au comptoir — autant dire que le café froid se savoure comme un breuvage sacré pour aiguiser ton flair.
Croix-Rousse et Plateau : souffle solidaire et ressourceries
Sur les hauteurs, c’est Frip’attitude Emmaüs qui pose ses cartons pleins d’histoires rue Créqui. Mais le vrai spot ? Le Relais Croix-Rousse, temple de la récup où l’on croise Gaétan lançant son atelier conte entre deux vestes militaires. Ici, chaque étiquette porte la marque d’une solidarité têtue et chaque vendeur déballe ses secrets comme on ouvre un vieux coffre oublié. Bref, impossible de repartir sans anecdote ou bout de tissu chargé de mémoire – tu vois.
Guillotière et Jean Macé : micro-friperies et marchés du dimanche
Ambiance fourmilière à La Guill’ avec Pastel Seconde Main (123 rue Sébastien Gryphe) : micro-boutique rénovée mais esprit chineur pur jus. Mention spéciale aussi au Bric-à-Brac solidaire derrière Jean Macé où l’Armée du Salut aligne chemises improbables sous néon blafard le dimanche matin. Ça négocie sur les coins de table, ça discute recettes ou histoires de fripes héritées — si tu n’aimes pas l’imprévu des marchés solidaires improvisés, mieux vaut passer ton chemin.
Pourquoi adopter la friperie ? Impact social, économique et éthique
Réduction de ton empreinte carbone et durabilité
C’est pas des salades : chaque fois que tu récupères une veste en frip’ au lieu d’acheter du neuf, tu sauves un kilo de textile de la benne – ni plus ni moins. En faisant cela, tu transformes le gaspillage en opportunité locale et réduis l’impact environnemental en évitant une émission supplémentaire de CO2. Vu que la fast fashion pète tous les compteurs d’émission (10% des émissions mondiales, c’est pas rien), chiner malin, c’est jouer gagnant-gagnant pour toi ET pour l’éco du quartier. Tu vois.
Soutien aux initiatives de réinsertion professionnelle
Ce n’est pas juste une étiquette « solidaire » collée sur la vitrine : derrière chaque portant Emmaüs ou Le Relais se cache tout un chantier d’insertion. Ces équipes réparent, trient et t’accueillent avec la gouaille d’un vrai conteur lyonnais. On parle ici de vrais boulots offerts à ceux que le marché laisse sur le carreau : tri textile, gestion boutique… et transmission d’anecdotes improbables sur chaque pièce (parole de junkie du badge brodé). Bref : acheter solidaire, c’est soutenir l’insertion… et repartir avec une histoire secrète cousue dans ta veste !
Mode unique et prix doux : l’argument ultime
- Style unique : chaque trouvaille en friperie a son histoire – t’as zéro risque de croiser ton clone à la sortie du métro.
- Prix imbattable : parfois moins cher qu’un kebab-frites… autant dire tout est dit.
- Solidarité directe : un achat = un coup de main concret aux pros du réemploi local.
Conclusion : deviens le roi/reine de la chasse aux fripes
Bon, tu sais tout ou presque – il te reste plus qu’à choper un vieux thermos (le café froid, c’est la potion magique du chineur, crois-moi), enfiler tes baskets increvables et filer là où les ruelles lyonnaises cachent encore des trésors sous naphtaline. Range ton portable, tends l’oreille aux histoires des vendeurs et truste les bacs poussiéreux : la pépite n’attend que toi, c’est parole d’habitué. Alors, pars chiner et reviens avec des trouvailles uniques qui racontent une histoire.