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Carte des déserts en Espagne : guide touristique pour explorer Bardenas Reales, Tabernas et autres merveilles arides

Non, tu n’as pas besoin de bouger jusqu’en Arizona pour voir un désert. La preuve : on t’a préparé une carte complète des déserts et semi-déserts d’Espagne, avec tout ce qu’il faut savoir pour planifier ton road-trip. Bon voyage :)

12 min
Galeries & Cartographie
14 May 2025 à 22h26

Tu pensais que voir un désert sans quitter l’Europe relevait de l’impossible ? Prépare-toi à être surpris. Car l’Espagne regorge de paysages arides à couper le souffle, qui n’ont rien à envier à leurs cousins américains. Ce pays aux multiples visages compte pas moins de 5 déserts ou semi-déserts, répartis de l’Andalousie à la Navarre, en passant par l’Aragon et Murcie. Autant de destinations qui recèlent des trésors naturels insoupçonnés, et où les amateurs de grands espaces trouveront leur bonheur. Voici une carte complète des déserts d’Espagne, avec toutes les informations nécessaires pour planifier ton prochain road-trip : guide des lieux à visiter, activités incontournables, conseils pratiques et bien plus encore.

Carte interactive et localisation des déserts en Espagne

Ah, qui aurait cru que l’Espagne cache plus de poussière et de rocailles que la boîte à gants d’un vieux 4x4 ? Autant dire, si tu t’attends à des cactus façon Lucky Luke, tu vas avoir droit à bien mieux : des panoramas lunaire peuplés de maquis râpeux et de castils de tierra. Voici une carte interactive où chaque épingle claque comme un avertissement : ici, c’est le royaume du sec, du vrai, du brut.

Carte interactive des déserts espagnols avec épingles sur Bardenas Reales, Tabernas, Los Monegros, Gorafe et Abanilla

Présentation de la carte : épingles et zones couvertes

D’un clin d’œil géographique, repère les cinq incontournables :

Région Désert/Semi-désert
Navarre Bardenas Reales
Andalousie Tabernas, Gorafe
Aragon Los Monegros
Murcie Abanilla

Chaque région fait figure de mirage local, du genre à faire rater un arrêt d’autocar au premier touriste distrait. Les épingles colorées t’indiquent les portes d’entrée dans ces no-man’s-lands européens.

Légende des principales régions désertiques

  • Rouge ocre : zones arides pures (style Bardena Blanca, pas vu une goutte depuis Napoléon)
  • Beige clair : terrains semi-arides, là où le maquis s’entête mais plie sous le soleil (Los Monegros en est le meilleur exemple)
  • Vert pâle : oasis ou cuvettes humides, rarissimes points d’eau ou ravins encaissés (Gorafe et Abanilla)

  • Zones classées par AOP/UNESCO (Las Bardenas Reales)

  • Semi-déserts d’altitude (Los Monegros)
  • Points d’eau et ravins (Gorafe, Abanilla)

Pour l’atlas géologique pur-jus, sache qu’on oscille entre terres érodées du Miocène, reliefs tabulaires et badlands dignes des meilleurs westerns – bref, rien n’est laissé au hasard sur cette carte à consulter avant toute expédition sérieuse.

Les principaux déserts et semi-déserts d’Espagne

Oublie tout de suite ton image de l’Europe bien verte : ici, c’est la poussière, le vent, et la rocaille à perte de vue ! On va faire vite mais bien : cinq zones majeures où le soleil s’incruste dans la terre et où les mirages sont plus francs que les pancartes des villages.

Bardenas Reales (Navarre)

Imagine un patchwork de tozales (ces petits dômes massés comme des chapeaux oubliés) et des castil de tierra qui dressent leurs silhouettes effritées sous le regard blasé du maquis. Ce bout de Navarre fait passer Pampelune pour une station thermale tropicale. On navigue entre plateaux tabulaires et ravins dignes d’une planète inconnue – certains noms sonnent comme des défis, genre Bardena Blanca ou Mahoya. Bref, même les moutons paraissent dubitatifs face à ce paysage lunaire.

Note:
- Score : ⭐⭐⭐⭐
- Paysages lunaires à ne pas manquer, autant dire grandiose.

Désert de Tabernas (Andalousie)

Ici, c’est la Sierra de los Filabres qui tient le sud, la Sierra Alhamilla surveille le nord – résultat ? Un vrai désert officiel sur les cartes climatologiques européennes (fais la grimace si tu veux). Décors naturels hollywoodiens : des centaines de westerns y ont planté leur saloon, tu sais ? Détail cocasse : j’y ai bu mon café le plus froid alors qu’il faisait 37°C dehors. Tu vois le paradoxe ? Érosion féroce, canyon couleur métal rouillé, silence radio mis à part deux ou trois corbeaux en maraude.

Los Monegros (Aragon)

Côté Aragon, on passe en mode Cierzo – ce vent fou qui tord la végétation et laisse sur les sols argileux du Valle de los Amarguillos et Valle de las Maderas une croûte aussi dure que la semelle d’une botte oubliée depuis Franco. Los Monegros est un casse-tête pour botanistes mais un bonheur pour cyclistes VTT allergiques à l’ombre !

  • Aire protégée au titre de Natura 2000
  • Formations de maquis résilient
  • Événements sportifs VTT

Désert de Gorafe (Andalousie)

Gorafe, c’est l’Andalousie côté dolines (ces trous béants), tours minérales dressées façon orgues et un ciel estampillé Starlight – pas une blague : on t’offre carrément un ticket pour observer la galaxie sans pollution lumineuse. Rien n’arrête l’érosion ici ; c’est sec comme une biscotte oubliée…

Pense à emporter une crème solaire SPF 50 pour te protéger efficacement du soleil intense.

Semi-désert d’Abanilla (Murcie)

Pas très loin du massif enneigé – oui oui, la Sierra Nevada veille dans le rétro –, Abanilla déroule ses ravins secs comme les mollets d’un marathonien sous régime sec. Mahoya marque l’accès aux charmes lunaires du coin. La vallée encaissée de Tripa Azul n’occupe même pas trois lignes sur une carte IGN mais elle existe vraiment – parole d’explorateur.

  • Culture d’amandiers clairsemés
  • Eaux résiduelles du Cañada Real de los Roncaleses
  • Climat chaud toute l’année

Si tu crois encore qu’il faut traverser l’Atlantique pour voir du désert, franchement il est temps d’ouvrir les yeux ET ton carnet d’adresses espagnoles.

Géographie et climat des déserts espagnols

Tu veux du terrain sec, du vrai ? Laisse tomber tes posters de Monument Valley : l’Espagne aligne des badlands à faire pâlir un géologue américain. On attaque direct avec ce qui fait la saveur de ces contrées oubliées par la pluie et bénies du vent.

Formations géologiques (tozales, castil de tierra)

Les castil de tierra, c’est l’orgueil de la Bardena Blanca. Ces monticules bizarres, sculptés dans la boue calcaire et les grès du Miocène, surgissent comme des balises minérales à chaque détour de piste. Nés d’une érosion sans pitié — merci le vent, la pluie (quand elle se pointe) — ils font ressembler Carcastillo et Arguedas à l’annexe d’un musée de géologie en plein air. Autant dire que ces sommets effrités défient les lois du bon sens :

Ces monticules de boue calcaire sculptés par le temps défient tout sens commun.

Si t’espères comprendre comment une crête tient debout alors qu’autour tout s’effondre, tu risques de finir aussi sec que le sol sous tes pieds…

Vue rapprochée d’un castil de tierra dans les Bardenas Reales

Vents et saisons : le Cierzo, pluies torrentielles

Parlons météo sans fard : le Cierzo souffle droit depuis les Pyrénées et la Castille – froid, sec et nerveux, il te plaque littéralement au sol quand tu crois pouvoir lézarder tranquille derrière un buisson. Les orages ? Rares mais brutaux : une rincée express qui retourne les sols argileux et envoie valser le maquis pendant deux jours. Résultat ? Érosion accélérée, pistes coupées sans préavis… Tu voulais l’aventure ou pas ?

  • Cierzo souffle depuis Pyrénées et Castille
  • Orages brèves mais intenses
  • Érosion rapide des sols

Anecdote locale : un soir d’orage près d’Arguedas, j’ai cru voir un sanglier patiner sur la boue fraîche ! Même eux n’ont plus leurs repères quand la flotte tombe.

Végétation et faune : maquis, sangliers, aigles

Ici, seul le maquis s’accroche dans les coins rocheux où rien d’autre ne veut pousser. Les sangliers ? Pas farouches ! Ils creusent sous les genévriers comme si la steppe leur appartenait (et franchement personne ne va les contredire). Et l’aigle ibérique – grand seigneur du coin – plane au-dessus des falaises abruptes des castil de tierra ; là où aucun promeneur distrait n’ira lui piquer son promontoire.

Espèce Habitat
Maquis Zones rocheuses arides
Sanglier Fourrés du maquis
Aigle ibérique Falaises de castil de tierra

Bref, ici même les bestioles ont compris que survivre c’est accepter le caillou, ignorer la pluie… et se méfier autant du soleil que des promesses météorologiques locales !

Activités et expériences à vivre dans les déserts

Personne ne vient ici pour bronzer peinard : c’est le royaume de la poussière, du silence et des surprises. Ouvre grand les yeux – même si, soyons francs, y’aura plus de sable que de selfies.

Randonnée et VTT sur pistes ocre

Cyclistes et randonneurs sur une piste ocre sinueuse des Bardenas Reales près de Tudela, avec des montagnes en arrière-plan.

Tu veux te cramer les mollets et l’appareil photo ? Les itinéraires balisés autour de Tudela (Bardenas Reales) te feront zigzaguer entre tozales et ravins jusqu’à ne plus savoir si t’es encore en Europe. Les pistes ocre sont majoritairement praticables à VTT, surtout côté sud vers la Blanca Baja (attention aux restrictions militaires – le panneau « accès interdit » n’est pas là pour décorer). Côté Sierra Nevada, on trouve aussi des circuits qui jouent à saute-mouton entre les falaises du Gorafe. Bref, entre boucle classique autour du Castil de Tierra ou traversée costaude vers El Paso, y’a du choix, mais aucune pitié pour les jambes.

Checklist terrain :
- Carte GPS à jour
- 2 L d’eau par personne
- Chaussures à crampons

Observation astronomique sous un ciel cristallin

Nuit claire dans le désert de Gorafe, ciel étoilé visible, astronome amateur avec télescope.

Le désert de Gorafe (classé Starlight) décroche la palme du ciel pur : zéro lumière parasite, juste ta rétine qui crame devant la Voie lactée. Ici l’UNESCO a même certifié l’endroit : c’est dire si on ne rigole pas avec la qualité du noir. Pas besoin d’être astrophyiscien pour s’en prendre plein la vue – mais évite quand même la pleine lune si tu veux voir autre chose que ton ombre…

Pour une observation optimale, munis-toi d’un trépied et d’une application de planétarium.

Visites culturelles : anciens chemins de transhumance

Bergerie en ruines et sentier historique de la Cañada Real de los Roncaleses près d’Arguedas, avec des moutons au loin.

Laisse tomber les musées climatisés : ici l’histoire se crame sous le soleil. La Cañada Real de los Roncaleses, vieille artère pastorale creusée par des millions de sabots venus des Pyrénées jusqu’à Carcastillo, traverse tout droit Bardena Blanca. Tu peux marcher sur ces pistes historiques où chaque caillou a vu passer brebis et bergers (et croiser quelques vestiges).
- Vestiges de bergeries traditionnelles
- Chemins balisés historiques
- Musée rural d’Arguedas (si tu veux voir un couteau à fromage rouillé daté du XIXᵉ)

Anecdote authentique : j’ai croisé un berger qui jurait reconnaître ses moutons au galop rien qu’au bruit…

Décors de cinéma et safaris photo

Photographe avec trépied face à un canyon du désert de Tabernas, décor typique de western.

Tabernas ? Plus mythique que la moustache d’Eastwood ! Ce bout d’Andalousie a vu défiler Sergio Leone ET Harrison Ford en poncho ou chapeau mou. Lawrence d’Arabie ? Check. Indiana Jones ? Check aussi. Même ton vieil oncle connaît ce panorama sans avoir mis les pieds hors Salon-de-Provence.
- Lawrence d’Arabie (David Lean)
- Indiana Jones et la Dernière Croisade
- 130 clichés HDR garantis depuis le Balcon de Pilatos en une matinée bien couverte !

Conseils pratiques pour préparer ta visite

Ah, tu croyais qu’un désert espagnol ça se visite à la va-comme-je-te-pousse, en claquettes et sans boussole ? Mauvaise pioche ! Voici l’essentiel pour éviter de finir plus sec qu’un jambon de Teruel.

Meilleures saisons et créneaux horaires

Ne joue pas les héros sous le soleil de plomb. Avril-mai et septembre-octobre, c’est jackpot : températures supportables, lumière rasante parfaite pour les photos. L’été ? Juste bon à te rappeler pourquoi le mot "fournaise" existe. Privilégie les balades tôt le matin ou en fin d’après-midi (quand l’ombre du maquis s’étire enfin !). Surveille la météo : un orage dans ces coins, c’est aussi rare que violent.

Checklist chrono :
- Avril-mai et septembre-octobre
- Visites tôt le matin ou à la tombée
- Vérif météo avant chaque sortie

Équipement indispensable (eau, crème, chapeau)

Aucun pardon pour l’impréparation : sac à dos 25-30L mini, casquette large et lunette UV (pas des gadgets de supérette), gourde filtrante (2L minimum), GPS avec tracé hors-ligne (le réseau, c’est tout sauf garanti). Ajoute une bonne crème solaire SPF50+ et des chaussures qui rient devant le gravier.

Sac à dos de randonneur avec équipement essentiel pour le désert : eau, chapeau, GPS.

Accès routiers et transports locaux

Parlons bitume : depuis Pampelune, vise l’A-68 direction Zaragoza puis bifurque vers Monegros. Pour Tabernas depuis Almeria : N-342 toute droite, mais attends-toi à du gravier non pavé dès l’entrée. Murcia–Abanilla se fait bien en voiture classique ; quelques bus relient Almeria à Gorafe mais prévois un timing souple (les horaires ici, c’est folklorique).

  • Autoroute A-68 vers Monegros
  • N-342 pour Tabernas
  • Lignes de bus entre Almeria et Gorafe

Sécurité et respect de l’environnement

Ici on ne plaisante pas avec la nature. Feu ouvert interdit, tu risques un rappel musclé par les autorités locales (et une amende à trois zéros). Ramasse tes déchets (y compris les pelures de fruit, oui oui !), respecte la signalisation : sortir des sentiers balisés revient presque à provoquer la colère du ciel – ou du garde forestier local…

Respecte l’environnement : ne laisse aucune trace de ton passage et ramasse tous tes déchets.
Carte des déserts en Espagne : guide touristique pour explorer Bardenas Reales, Tabernas et autres merveilles arides
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