En 2024, on partageait notre coup de cœur pour le Camping Le Giffre. En 2025, on revient pour te montrer pourquoi il reste notre camping préféré. Après deux semaines en famille, voici tout ce qu'on adore : l'accueil, l'ambiance, l'emplacement, les services, les activités... On te raconte tout dans cet article.
Camping Le Giffre à Samoëns : Pourquoi on l'adore 🏕️
On va se le dire d'entrée, tu risques pas de croiser ici la horde des campeurs en quête de soirées mousse ou de voisins qui braillent sur du Claude François. Au Giffre, le vrai luxe, c'est la simplicité — et ça, crois-moi, c'est devenu plus rare qu'un Savoyard qui fait la bise à un touriste l'hiver. Je pose mon Thermos cabossé sur une table bringuebalante, mon carnet râpé gribouillé de notes raturées à portée de main : ici, on vit au rythme du torrent, pas de l’horloge.
« Le Giffre, c’est ce coin où tu décroches sans t’ennuyer, même quand les p’tites stations alentour rangent les spatules jusqu’à la Toussaint. »
Ce que tu sens dès les premiers pas ? Une ambiance franchement détendue. Pas parfaite non plus : certains râleront sur un sanitaire fatigué ou une chasse d'eau farceuse (et alors ? T’es venu pour ça ?), mais l’accueil tape dans le mille. On papote vite avec le voisin de tente sur la meilleure rando ou le pain du village – et tiens-toi bien : même l’équipe reste dispo quand il flotte ou qu’une bourrasque te couche la toile. Autant dire que si t’attends du formol ou du « tout propre-tout net », circule !
Localisation idéale : entre rivière et vrais vivants
Le camping s’étale comme une nappe tachée au bord du Giffre (le genre de rivière qui te rappelle que la nature a du coffre), pile en face des Lacs aux Dames. Tu tends l’oreille au lever ? T’entends pas une 4 voies bruyante, mais le glouglou régulier du courant, parfois coupé par les cris franchement heureux d’un canard ou deux qui tire la tronche aux pêcheurs matinaux. A 700 mètres à peine – oui, vraiment même si tu portes ta tente sous la pluie – t’as accès au cœur du village de Samoëns et à ses artisans affûtés comme leurs couteaux à reblochon.

C’est ce mélange pile-poil entre immersion totale dans les sapins et petit café croissant pris fissa avant d’aller pêcher ou faire pédaler les mollets.
Ouvert toute l’année : Samoëns se passe très bien du bling des saisons
Alors non, Samoëns ne s’éteint pas dès qu’on remballe les skis ! Hors saison ? Les vrais savent… Entre cascades gelées du Cirque du Fer-à-Cheval, randos balisées pour sentir craquer feuilles et épines sous tes godasses dès l’automne, balade à poneys ou patinoire artisanale pour occuper les gosses même quand il neige trop mouillé pour skier – y’a toujours un truc à faire sans se marcher dessus avec des cohortes d’instagrammeurs.
Et surtout : le camping reste ouvert douze mois sur douze ! Parfois j’ai débarqué hors vacances scolaires juste pour voir les montagnes changer de couleur – instant suspendu garanti, ni plus ni moins. Bref, si tu cherches juste "un camping parmi tant d’autres", passe ton chemin ; ici on partage un art de vivre aussi rugueux qu’accueillant.
Votre cocon douillet à Samoëns : Hébergements au Camping Le Giffre
Emplacements nus : la liberté au bout du piquet
Rien de tel qu’un bon vieux bout de terrain pour poser ta tente ou caler ton van, tu vois. Ici, l’emplacement, c’est pas un carré tiré au cordeau entre deux haies en plastique : non, c’est du plat, vraiment plat (assez rare pour être signalé !), délimité juste ce qu’il faut, avec des arbres pour ceux qui aiment lézarder à l’ombre et la rivière Giffre pas loin qui te sert le fond sonore idéal. Les campeurs pur jus, ils viennent pour ça : plantent les sardines et soudain paf ! l’impression d’être seul au monde (ou presque… y’a toujours un voisin pour demander du feu).
Caractéristiques des emplacements nus :
- Superficie généreuse (compte entre 80 et 100 m² en moyenne)
- Accès à l’électricité possible (mais libre à toi de rester roots)
- Proximité directe avec sanitaires chauffés et eau chaude
- Quelques emplacements plus tranquilles à l’écart, bien pour roupiller sans la sono d’un camping-car italien
Simplicité totale : tu déplies ta chaise, t’écoutes le Giffre glouglouter et… t’oublies tout le reste. Ça c’est l’essence même du Giffre !
Mobil-homes et Campotels : des cocons avec vue sur les montagnes
Ici, on te cause pas de résidences secondaires bling-bling mais bien de vrais cocons montagnards. Les mobil-homes Dahu ou Edelweiss ? Parfaits après une averse mémorable ou une rando qui t’a laminé les mollets — il suffit d’ouvrir la baie vitrée pour choper le lever sur les sommets encore brumeux. T’as aussi les Campotels, ces petits studios en bois qui sentent bon la résine ; pas de superflu mais une vraie sensation de cabane perchée au cœur du Haut-Giffre.

Chaque logement a sa personnalité :
- Mobil-home Dahu/Edelweiss/Gypaète : jusqu’à 4 personnes, cuisine équipée, terrasse privative.
- Campotel : studio montagne jusqu’à 5 couchages, ambiance rustique soignée.
- Vue imprenable, isolation honnête (on n’est pas dans un palace hein), chauffage efficace l’hiver.
Bref... on s’y pelotonne volontiers après s’être pris une rincée dehors !
Anecdote véridique : j’ai croisé une famille venue « juste pour un week-end » qui a fini par rallonger leur séjour – tellement ils se sentaient chez eux dans leur mini-maison, réveillés par les rayons sur les sapins...
Hébergements insolites : la roulotte pour une expérience bohème
Envie d’ailleurs sans aller loin ? La roulotte du camping fait clairement le job. Installée peinarde au milieu des autres hébergements – mais comme dans une bulle – elle te permet de jouer les aventuriers doux : lit double, petite cuisine équipée histoire de grignoter local tranquille sous ton petit auvent.
Dormir là-dedans avec juste les bruits discrets du camping, c’est carrément changer d’époque… Autant dire que ça part vite !
Accessibilité et confort : place à tout le monde (pas que sur le papier)
Au Giffre on n’oublie personne : Mobil-Home PMR adapté aux fauteuils roulants – entrée large, salle d’eau accessible et circulation pensée pour ne pas finir coincé entre table et évier ! Même ambiance chaleureuse que les autres logements. C’est inclusif sans tambours ni trompettes mais franchement appréciable – autant dire qu’on aimerait voir ça partout.
Vivre au rythme du Camping Le Giffre : services et équipements qui changent la donne
La vie de château (ou presque) : sanitaires, laverie et autres commodités
On va pas tourner autour du pot : les sanitaires, faut bien en parler, non ? Quand tu débarques trempé ou crotté jusqu’aux oreilles après une rando, tu veux du fonctionnel et du propre. Ici, c’est pas Versailles ni le Mondrian mais ça fait franchement le job : deux gros blocs sanitaires communs (hommes/femmes séparés évidemment), douches chaudes — parfois un peu tièdes si t’arrives après la ruée matinale mais bon, au moins ça réveille. Lavabos nickel, wc rincés plus souvent que ta gourde.
Pour les familles : y’a même des sanitaires enfants histoire d’éviter l’acrobatie au-dessus du lavabo ! Et pour ceux qui roulent en camping-car ou poussent la tente plus loin que prévu, la vidange des eaux usées est à portée de main. Laverie collective bien pratique : lave-linge qui tourne sans broncher et sèche-linge pour pas finir avec des chaussettes qui puent sur le radiateur…
Checklist pratique :
- 2 blocs sanitaires séparés H/F
- Douches chaudes
- Lavabos/eau chaude
- WC entretenus
- Sanitaires enfants dédiés
- Vidange eaux usées camping-car
- Laverie (lave-linge + sèche-linge)
Bref, c’est du solide et ça tient la route toute l’année — y’a mieux en déco mais sur l’essentiel ils assurent.
Pause rafraîchissante : piscine et pataugeoire pour petits et grands
C’est pas tous les campings alpins qui te sortent une vraie piscine extérieure ET une pataugeoire à 700 mètres de l’église ! La piscine du Giffre ? Pas un lagon turquoise instagrammable non… mais assez grande pour piquer une tête après la rando ou lézarder pendant qu’un rayon perce les nuages. La pataugeoire à côté sauve clairement les familles avec marmaille : pendant que tu barbotte ou papote sur un transat bringuebalant, tes mômes peuvent éclabousser tranquilles sans transformer tout le bassin en champs de bataille.

Ambiance bon enfant garantie — même quand le soleil joue à cache-cache derrière Criou. Je me suis retrouvé un matin à discuter météo avec une grand-mère venue juste surveiller sa tribu dans la pataugeoire… elle connaissait tous les prénoms du camping à force ! Bref, ici on nage sans chichi.
Le Giffre côté pratique : dépôt de gaz, pain chaud & petits services qui font plaisir
Là où certains campings se contentent d’un panneau « bonne chance pour trouver une boulangerie », ici on te facilite vraiment la vie. Dépôt de pain frais le matin (faut commander parfois), dépôt de gaz (très utile pour ceux qui partent en van), vente de glace pour garder ton rosé au frais — le genre de petits gestes qui t’évitent d’aller courir au supermarché dès potron-minet.
Et si t’es short sur le matos ou l’énergie, prêt de matos possible et snack/épicerie basique selon saison. On n’est pas dans un paquebot all inclusive : juste ce qu’il faut quand il faut, le service sans se prendre pour Disney.
Des moyens de paiement qui facilitent la vie : flexible comme il faut
Ici tu fais pas dix bornes pour trouver un distributeur si t’as zappé ton cash. Carte bancaire (Visa, Mastercard…), chèques classiques ou Chèques-Vacances acceptés sans sourciller. Même espèces pour les irréductibles nostalgiques du liquide !
« Au Giffre, tu paies comme tu veux — le confort moderne sans excès de technologie. »
Ça paraît rien mais combien de campings perdus où on s’arrache encore les cheveux devant un terminal CB grippé ou caisse fermée le dimanche ? Ici c’est carré.
Samoëns et ses environs : explore le Grand Massif sans GPS ni paillettes
T’es du genre à penser que la montagne, l’été, c’est juste des marmottes qui roupillent et trois randonneurs qui suent sang et eau ? Laisse-moi te remettre les idées en place, sacré veinard : au Camping Le Giffre, t’as un terrain de jeu XXL direct sous tes godasses.
L’été à Samoëns : rando, VTT et plongeon entre deux éclats de rire
Ici, dès que la neige remballe, c’est festival d’activités. Plus de 400 km de sentiers balisés (oui tu as bien lu !) pour poser tes semelles sur tout ce que le Grand Massif a de plus caché. Des randos qui te laissent la bouche bée devant le Cirque du Fer-à-Cheval ou t’emmènent croiser bouquetins et cascades planquées. Suffit pas d’être marathonien : même les familles y trouvent leur compte, y compris avec poussette – j’ai testé pour toi, les bras de retour sont musclés mais le moral gonflé à bloc.
En selle ? Le coin est aussi un eldorado du VTT avec plus de 600 bornes de pistes dédiées : freeride pour les fous furieux, balade pépère pour ceux qui aiment papoter dans la montée…
Et puis il y a tout le reste : kayak sur le Giffre quand il ne fait pas 10°C (sinon bon courage), stand-up paddle au Lac aux Dames ou pêche au lancer pour ceux qui préfèrent taquiner la truite plutôt que l’adrénaline pure.

Bref, si t’aimes l’air frais qui pique (et réveille mieux qu’un double expresso froid), c’est ici qu’il faut poser tes chaussettes.
L’hiver au Giffre : skis aux pieds, sans banquer l’héritage
Alors celle-là, elle me fait marrer à chaque fois : « Samoëns ? Ah oui… c’est ski ou rien ! » Mon œil !
Le camping se trouve à deux souffles du télécabine Grand Massif Express : en moins de dix minutes tu passes du fond de vallée au pied des pistes parmi 265 km de descentes — et pas des moindres ! Le tout relié à cinq stations (Flaine, Morillon, Les Carroz et Sixt-Fer-à-Cheval inclus).
La cerise sur la tartiflette ? Ici on peut venir en mode caravaneige : pas besoin d’hypothéquer son rein gauche pour une semaine dans une boîte à chaussures hors-de-prix. L’ambiance reste simplette mais ô combien chaleureuse ; après une journée dehors à se prendre des bourrasques sur le casque, tu retrouves ton cocon sans devoir passer par un hall aseptisé où personne ne dit bonjour.
Anecdote véridique : un hiver où j’avais oublié mon forfait dans la poche du vieux blouson (si si…), c’est mon voisin de parcelle qui m’a sauvé quelques descentes — solidarité bien réelle ici !
Samoëns : un vrai village où ça cause derrière chaque porte
Tu crois encore que toutes les stations se ressemblent ? Non mais écoute… Samoëns c’est beaucoup plus qu’un point sur une carte postale. Cœur historique quasi millénaire : vieilles Halles imposantes (où le marché bat son plein mercredi matin – produits locaux garantis), église trapue et ce fameux Gros Tilleul planté là depuis que Louis XIV avait encore ses dents.
Mais surtout : gens accueillants sans forcer le sourire commercial. Ici on t’indique la fromagerie comme on te glisse une recette ou une anecdote sur les « tailleurs de pierre », fierté locale trop souvent oubliée par les guides snobs. Des artisans par dizaines, quelques cafés où discuter météo ou rugby autour d’un verre local… Voilà ce qui fait rester plus longtemps que prévu.

Résumé clé : "Samoëns ne se résume jamais à ses pistes. De juin à avril — rando ou ski — tu goûteras ici au vrai rythme alpin et à l’accueil sincère d’un village pas vendu aux clichés."
Le Giffre en mode famille : des moments inoubliables pour petits et grands
Laisse tomber l’image du camping synonyme de sueur froide parentale : ici, les mômes te filent la paix, c’est presque louche. Dès le matin, ils filent sur l’aire de jeux – balançoire qui grince (mais solide), tyrolienne modeste, cabane pour conspirer entre copains. J’en ai vu un inventer une potion magique avec deux pommes de pin sous l’œil attendri d’une maman enfin tranquille avec son bouquin. Et si t’as un ado grognon ? Il finit par traîner au terrain de pétanque ou sur le petit espace ping-pong. L’esprit est simple : pas d’animateurs déguisés en licorne, mais des activités authentiques où chacun trouve sa place.

Côté sécurité, c’est pas Fort Knox mais…
tu peux lâcher la bride. Le camping n’est pas immense : les gamins font vite le tour, et tout le monde se connaît ou presque au bout de deux jours. Surveillance détendue — les parents papotent à portée de voix, toujours un œil sur la marmaille sans virer parano. Pas de route passante ni plan d’eau glissant dans le champ immédiat, juste la nature et les cris joyeux d’enfants qui se défoulent sans danger.
Côté retours terrain : « Ce qui m’a plu, c’est que mes enfants se sont faits des copains en une matinée et je les ai vus seulement aux repas ! », raconte Paul, papa citadin largué le premier soir mais conquis dès le lendemain par l’ambiance bon enfant. D’autres parents lâchent : « On a retrouvé l’esprit camping qu’on croyait disparu… soirées improvisées autour du barbecue et mômes épuisés mais heureux. » Autant dire que côté galère familiale, tu repasseras ! Ici même ceux qui doutaient repartent avec des souvenirs accrochés au short toute l’année.
Infos pratiques et tarifs : tout pour préparer ta venue au Camping Le Giffre
Avant de rêver aux nuits sous la tente, deux-trois infos utiles à gratter dans ton vieux carnet. Les réservations se font par téléphone ou directement via le site officiel du camping (faut pas chercher plus loin, c’est carré). Autant t’y prendre à l’avance, surtout en juillet-août ou pendant les vacances d’hiver : ici, ça part vite même hors des sentiers battus.
Gammes de prix ? Pour te donner une idée honnête : un emplacement nu démarre autour de 18 € la nuit en basse saison pour deux personnes, et la location d’un mobil-home peut grimper à plus de 80 € la nuit (avec réduction si tu restes la semaine). Ajoute quelques euros pour la taxe de séjour adulte, normal. Bref, tu restes à mille bornes des prix délirants de certaines stations sans âme… mais vérifie toujours sur le site du camping les derniers tarifs mis à jour.

Avant de réserver : les points à checker vite fait
- Périodes haute et basse saison : ça change tout niveau prix/dispo.
- Conditions d’annulation et d’acompte : mieux vaut lire les petites lignes avant.
- Options dispo (électricité, animaux acceptés, campotel vs roulotte) : chaque formule a ses nuances !
- Horaires d’arrivée/départ : histoire de pas finir planté dehors au mauvais moment.
Voilà, t’es armé — fonce mais n’oublie pas le coup de fil ou le clic qui peut tout changer.
Mon avis de Gaétan : pourquoi le Camping Le Giffre mérite carrément ton détour 🌲
Tu sais, j’en ai foulé du terrain, j’ai dormi sous des tôles rouillées et goûté la soupe froide dans des coins où même les poules font grève… mais Le Giffre, c’est pas juste « un camping » — c’est un sacré bout d’âme savoyarde, posé entre torrent et montagne, avec ces petites failles qui le rendent attachant. Ce coin réveille ce vieux rêve de simplicité qu’on croit perdu. Pas besoin d’une pléiade d’animations clinquantes ni de bracelets fluo : ici tu vis vrai, tu respires l’air qui picote et tu croises du monde qui a choisi le calme sans l’ennui.
Ouais, y’a des détails qui couinent (et alors ?), mais si tu cherches la chaleur humaine et le vrai goût du partage, tu seras pas déçu. Le prochain coup de cœur du baroudeur que je suis ? Il est peut-être là. Prends tes godillots, va voir — ça vaut largement plus qu’un avis sur internet.