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Île de Capri : le guide ultime pour préparer votre voyage

On t’emmène sur l’île de Capri, avec notre guide complet pour en profiter au maximum. Prépare-toi à vivre un séjour inoubliable.

13 min
Destinations
22 May 2025 à 19h16

L’île de Capri est probablement l’un des endroits les plus beaux, les plus fascinants et les plus inspirants qu’il m’ait été donné de visiter. C’est bien simple, je n’avais jamais vu un endroit aussi riche en paysages à couper le souffle, en histoires et légendes captivantes, en rencontres marquantes et en expériences mémorables. En un mot : Capri est incontournable. Alors, pour te convaincre de t’y rendre, je t’ai préparé un guide ultra-complet : 1) pourquoi visiter Capri ? (indice : c’est incontournable) — 2) comment t’y rendre ? — 3) que faire sur place ? — 4) où dormir et te restaurer ? — 5) tous mes conseils pratiques pour en profiter au max. + une surprise à la fin (Fun fact : la maison au sommet est celle où j’ai séjourné — 1000 mercis à @lucas_et_laura.)

Pourquoi visiter l’île de Capri ?

D’un professionnalisme douteux, je t’annonce : Capri n’est pas née de la dernière pluie, mais bel et bien d’une goutte de rosée divine tombée dans les eaux pas vraiment calmes de la mer Tyrrhénienne – parole d’ancien marin (ou presque). Cette légende locale a la peau dure ici : il suffirait, paraît-il, de respirer à pleins poumons sur Marina Grande pour sentir le parfum d’un monde qui aurait pu rester secret si les dieux n’avaient pas eu la main (trop) leste.

Vue panoramique de Capri depuis Marina Grande au lever du jour.

Il y a plus solide que la mythologie : les Grecs, ces vieux briscards, y ont colonisé ce caillou vers le VIIIe siècle av. J.-C., chassant les Téléboens dont personne ne te parlera sauf si tu t’obstines à traquer l’authenticité jusqu’au fond des tavernes. Capri s’est laissée façonner au fil des siècles par les marins, les empereurs (Auguste troqua Ischia pour ce bout de paradis !), puis par cette foule élégante qui s’entasse en terrasse depuis Liz Taylor et consorts.

Depuis la baie de Naples, le panorama se donne sans filtre : falaises escarpées, végétation en pagaille et cette lumière un peu insolente qui invite à la Dolce Vita même quand tu ne sais pas apprécier un espresso correctement (oui, ça existe encore). Tu cherches un endroit où l’éternité rime avec caprice ? Laisse tomber Rome et fais escale ici.

« Capri, née d’une goutte divine, respire l’éternel retour à l’enfance du monde. »

Comment rejoindre Capri depuis la France sans se prendre les pieds dans le ferry ❓

La logistique pour Capri, c’est un peu comme tenter d’ouvrir une bouteille de limoncello sans se coller les doigts : on croit naïvement que c’est simple, puis on découvre qu’il faut ruser. Tu veux du vrai ? Voilà trois manières de poser ton sac sur l’île en évitant l’épopée à la Jules Verne.

File d'attente devant les guichets de ferry à Marina Grande.

Options de transport éprouvées (et testées dans la douleur) :

  • Vol Paris–Naples, puis bus Circumvesuviana jusqu’au port, et ferry vers Capri (compte 50 à 90 minutes de traversée selon ta chance et le type d’embarcation – hydroglisseur ou ferry classique). Tarifs variables : tu peux trouver des deals dès 14 €… ou te faire plumer jusqu’à 215 € si t’as raté l’aube et réservé en last minute !
  • TGV Marseille–Nice puis rallier Naples (bonne chance pour ceux qui aiment collectionner les correspondances) et embarquer ensuite direction Capri. L’été, certains ferries directs sauvent la mise aux allergiques de l’avion.
  • Les compagnies qui se disputent tes euros sont nombreuses : SNAV, Caremar, NLG…
Astuce salutaire : réserve ton billet d’hydroglisseur AVANT d’arriver à Marina Grande.

La file d’attente là-bas a déjà brisé plus de rêves qu’un espresso froid servi en terrasse.

Pour ceux qui doutent encore : venir à Capri, ce n’est pas une balade organisée par le comité d’entreprise du coin. C’est un triathlon logistique, mais bon sang, ça en vaut la chandelle.

Que faire à Capri : 7 expériences mémorables

1. Flâner sur la Piazzetta et capter la Dolce Vita

Il y a des lieux qui font de toi un figurant dans un film, mais ici, sur la Piazzetta de Capri, tu deviens le spectateur cynique et ravi d’une pièce bien rodée. Entre le ballet pas si discret de Vespa, les serveurs blasés qui te scrutent du coin de l’œil (tu crois qu’ils t’ont reconnu ? Non…), et la moue des fashion victims vissées à leur Spritz, la Dolce Vita n’a jamais eu de costume aussi bien taillé. On y vient pour le café – secoué, pas remué – et pour jauger l’élite estivale en direct. Le vrai jeu : deviner qui va oser commander un cappuccino après midi (sacrilège éternel).

🌟🌟🌟🌟☆

Incontournable pour épier la Jet-set à l’état pur.

2. Explorer la Grotta Azzurra en mode Indiana Jones

Descendre en barque dans la Grotta Azzurra, c’est avaler une gorgée de mystère fluorescent : tu rampes presque allongé sous une voûte trop basse, avant que le bleu surnaturel ne t’éclabousse sans sommation – effet wahou garanti même pour les plus blasés. Astuce de vieux briscard : vise entre 12h et 14h pour les reflets argentés maximaux… ou tente l’aube si tu veux éviter les foules compactes dignes d’un Black Friday napolitain. Accès possible en bateau depuis Marina Grande ou bus/taxi via Anacapri.

Intérieur de la Grotta Azzurra illuminée d’un bleu surnaturel.

3. Monter au Monte Solaro pour la vue panoramique

Le téléphérique brinquebalant d’Anacapri te hisse en 13 minutes vers le sommet du Monte Solaro (589 m), point culminant où même les mouettes hésitent à continuer. Là-haut, tu peux distinguer dans la roche des strates du Crétacé et de l’Éocène : oui, on te regarde bizarrement si tu prends plus les cailloux en photo que la baie de Naples. Mais, sérieux, repère-moi ce contraste géologique unique : rares îles méditerranéennes exhibent aussi fièrement des millions d’années sous le nez des touristes.

4. Parcourir les jardins d’Auguste et le belvédère de Tragara

Les jardins d’Auguste, terrasses botaniques où s’entassent agaves, géraniums arrogants et pergolas calibrées pour Instagrammeurs paresseux, offrent une vue aussi ordonnée qu’invraisemblable sur les Faraglioni. Au belvédère de Tragara – angle sud-ouest –, le soleil te fait un strip-tease au coucher… Pour jouer le touriste malin : préfère la matinée côté jardins ou vise carrément la golden hour à Tragara.

Point de vue Angle Meilleur moment
Belvédère Tragara Sud-ouest Coucher de soleil
Jardins d’Auguste Ouest Matinée

5. Découvrir Villa San Michele et ses légendes

Axel Munthe, médecin suédois excentrique, a construit ici son rêve blanc sur les ruines d’une chapelle dédiée à Saint Michel – collectionnant tout ce que Capri pouvait fournir en statuettes antiques et histoires sordides. Dans son sillage : chuchotements persistants sur un trésor planqué par Pline l’Ancien parmi les Faraglioni visibles depuis sa terrasse – je soupçonne que même Axel n’y croyait qu’à moitié… Mais avoue : tu ne t’attendais pas à croiser autant d’esprit ici.

Je trouve que l’ambiance mystique de la villa renforce la sensation d’être tombé dans un roman d’aventure.

6. Se perdre dans les ruelles d’Anacapri

Oublie le GPS ! Pars explorer les sentiers pavés entre maisons blanches et escaliers secrets guidé(e) par ces chèvres locales dont l’intelligence topographique ferait pâlir Michelin lui-même : elles savent où débusquer le panorama...et parfois le snack oublié par un touriste allemand.

Ces chèvres te mèneront droit aux meilleures vues sans GPS.

Anecdote au passage : il existe encore un vieux sentier appelé « Via Migliara » où j’ai vu plus de cornes poilues que de bâtons selfie – rareté appréciable.

7. Naviguer autour des Faraglioni en barque

La balade obligatoire ? Passer sous l’arche béante du Faraglione di Mezzo pendant qu’un marin semi-muet marmonne (pour la millième fois) qu’un trésor romain attend là-dessous depuis Pline l’Ancien. Je n’ai rien trouvé sinon quelques méduses curieuses… Mais cette silhouette acérée contre le ciel vaut tous les contes !

Vue depuis la mer sur les Faraglioni, emblèmes de Capri.
Astuce : tour en barque dès potron-minet ou juste avant l’apéro pour éviter les groupes bruyants munis d’enceintes Bluetooth.

8. Bonus : trempette à Marina Piccola

Envie d'une baignade digne des initiés ? File à Marina Piccola côté sud – criques publiques (Marina di Mulo ou Pennauro) planquées entre deux rochers avec vue sur les Faraglioni si tu fais semblant de lire pendant que tu crames au soleil… Prévois ceci :
- Maillot + tuba pour explorer les fonds.
- Crème solaire anti-bronzage raté.
- Serviette microfibre pour éviter le sable.

Marina Piccola est idéale toute l’année grâce à son exposition sud ; elle reste abritée quand tout Capri se fait décoiffer ailleurs.

Où dormir et se restaurer à Capri : mes bons plans bistrots et piazzas

Hébergements atypiques entre maison centrale et perchoirs d’Anacapri

Pourquoi s’entêter dans une chambre impersonnelle alors que Capri, surtout Anacapri, regorge de planques qui font honneur au génie local ? J’ai testé pour toi (et pour ma tranquillité) :

  • Hôtel Quisisana – Luxe discret, pas l’ostentation bling-bling. Un jardin d’agrumes où tu croises des écrivains en exil fiscal, parfois un chat. La vue sur le mont Tiberio ? Clairement à la hauteur du mythe, avec la lumière qui te gifle dès l’aube si tu oublies de fermer les volets.
  • Villa Malaparte – Pour les amateurs de design radical et de légendes Cocteau. Accès un peu sportif, mais l’esprit y flotte encore – attention aux marches traîtresses.
  • B&B familial à Anacapri – Trouvé sur un site obscur : tarifs raisonnables (si tu réserves avant juillet), panorama sur la mer et conseils maison par des hôtes qui connaissent toutes les histoires sales du coin.

Terrasse ombragée d’un hôtel de charme à Capri avec vue sur le mont Tiberio.

Mes adresses pour un café froid cabossé sur la Piazzetta

Entre deux effusions touristiques sur la célèbre place, j’ai fait mon marché caféiné. Le Gran Caffè Vuotto s’impose comme repaire historique (et tarifairement vache), mais le "Piccolo Bar" tire son épingle du jeu à l’ombre matinale. Cependant, celui qui mérite une mention spéciale pour l’espresso glacé maison, c’est le bar Luisa : amertume franche, tasses cabossées par l’usage – parfait pour remettre à sa place tout excès de Dolce Vita.

🌟🌟🌟🌟☆

Le bar Luisa excelle en amertume rafraîchissante.

Les trattorias secrètes où la parmigiana fait pleurer de joie

Trouver une vraie trattoria à Capri revient souvent à débusquer une taupe dans un concours d’escargots. Mais il reste des irréductibles…
À la Trattoria Da Luigi, j’ai cru rêver – la parmigiana t’arrache des larmes de bonheur. L’ambiance ? Des tablées familiales où personne ne t’observe avaler ton troisième plat. La parmigiana d’aubergines sort du four encore frémissante ; ici, on t’explique que Picasso lui-même aurait laissé un dessin griffonné contre un repas (personne ne sait où il est passé ce dessin… sûrement mangé lui aussi).

Trattoria caprese avec tables en bois et assiettes de parmigiana fumantes.

Conseils pratiques pour préparer ton voyage à Capri

Quand partir : comprendre le microclimat de l’île

Laisse-moi être direct : partir à Capri en juillet-août, c’est signer pour la cohue, les bouchons de yachts et une chaleur où même les lézards préfèrent Netflix. Le printemps (avril-juin) et le début d’automne (fin septembre-octobre) offrent un climat plus respirable, autour des 20-25°C, sans avoir à frayer avec les foules. En hiver, l’île hiberne – pas folichon niveau animations. Attention aux vents du large, notamment le Mistral qui débarque parfois sans prévenir juste pour te décoiffer gratos.

Évite juillet-août si tu détestes les bousculades.

Budget : combien prévoir pour pas finir à la diète

Capri ne fait pas dans la charité – oublie les tarifs style camping municipal. Si tu crois encore que la Dolce Vita rime avec rabais, détrompe-toi ! Il faut aligner :

  • Hébergement : 80–200 €/nuit.
  • Repas : 30–60 €/pers.
  • Transports (ferry/bus/local) : 20 €/jour.

Certains bars poussent le vice jusqu’à facturer l’air climatisé ou la vue sur mer comme chez Dolce & Gabbana… Prévois large si tu tiens à boire autre chose qu’un verre d’eau du robinet filtrée par Neptune lui-même.

Étiquette locale : dos and don’ts à l’italienne

À Capri, on ne fait pas n’importe quoi. Les locaux ont leurs codes et franchement, ça se respecte sous peine de passer pour un sauvageon. À retenir :
- Ne porte pas ton maillot hors plage (même si t’as un six-pack).
- Ne crie pas, parle tout bas comme si tu partageais un secret antique.
- Respecte le riposo après 13h – essaie de réveiller un Caprese à ce moment-là, c’est comme sonner chez Dieu pendant la messe.

Équipements indispensables dans ton sac à dos

Si tu penses explorer Capri en tongs et mini-sacoche, bonne chance… Voilà l’essentiel :
- Chaussures de rando légères (ruelles pavées = cheville tordue garantie sinon).
- Chapeau à large bord parce que le soleil local est rancunier.
- Gourde isotherme (le prix du Perrier peut faire peur).
- Adaptateur prise CEE 7/16 (sinon adieu recharge téléphone et stories brag).

Capri en bref : résumé express et derniers tuyaux

  • Capri, née d’une goutte de rosée divine tombée dans la mer Tyrrhénienne – tout commence par un miracle, c’est dire le niveau d’exigence local.
  • Suis les chèvres d’Anacapri : elles connaissent chaque raccourci mieux que n’importe quel GPS et pourraient donner des leçons aux inspecteurs du Michelin.
  • Les Faraglioni ne sont pas juste pour les cartes postales : qui sait si le trésor de Pline l’Ancien n’y roupille pas encore sous une faille ?
  • À vivre absolument : pause stratégique sur la Piazzetta, virée dans la Grotta Azzurra, ascension du Monte Solaro, puis plongeon improvisé à Marina Piccola.
  • Côté pratiques : prépare un budget sérieux (adieu illusions), vise le printemps ou l’automne pour respirer, respecte l’étiquette locale et prévois de bonnes chaussures sinon Capri te rappellera à l’ordre…

Tu cherches une légende vivante ? Réserve ton ferry et va vérifier si la goutte divine t’attend vraiment sur les sentiers (ou au fond d’un verre de limoncello).

Île de Capri : le guide ultime pour préparer votre voyage

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