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Que faire à l’île Maurice : guide des incontournables et activités à ne pas manquer

On te raconte l'histoire d'un entrepreneur qui a failli ne jamais remonter la pente.

17 min
Itinéraires et Expériences
14 May 2025 à 19h30

En 2015, je me suis fait larguer. Une rupture bien comme il faut, avec déménagement en urgence et nuits à grelotter sur un matelas pneumatique. Pour couronner le tout, j’étais fauché comme jamais. Alors, j’ai pris un aller-simple pour l’Île Maurice. Et j’y ai vécu les 7 mois les plus marquants de ma vie. Au point de m’en inspirer pour écrire "Le Voyage Absolu", ma toute dernière aventure littéraire. Autant dire que ce petit bout de terre perdu dans l’Océan Indien tient une place toute particulière dans mon cœur. J’y retourne dès que l’occasion se présente, et je n’ai qu’une envie : te le faire découvrir. Alors, j’ai préparé le guide le plus complet pour partir à la rencontre de ce joyau aux mille facettes. Au programme :
- Des dizaines d’activités incontournables (+ des pépites méconnues)
- Un itinéraire clé-en-main de 2 semaines
- Des conseils pratiques pour en profiter à fond
- Des astuces pour économiser gros
- Les meilleurs plans hébergement. Bref, tout ce dont tu as besoin pour préparer ton séjour. Alors, on se croise là-bas ?

Pourquoi l’Île Maurice, un paradis qui vaut le détour

Oublie toutes ces promesses de « déconnexion totale » vendues par des brochures glacées : autant dire que les cocotiers ne te mordront pas à Maurice, mais ta chaussette risque fort d’avaler une poignée de sable en mode routard ! Si tu t’imagines que l’île n’est qu’une carte postale pour touristes en mal de bronzage, laisse-moi rectifier deux ou trois mythes. Ici, l’évasion commence dès que tu marches sur ce grain de terre entouré de lagons turquoise : plages infinies, jungle à portée de doigts et chaleur humaine façon « viens boire un coup, camarade ». L’écosystème est unique, la diversité explose dans tous les sens et – mieux – le peuple mauricien ne te calcule pas comme un portefeuille ambulant. Bref, le vrai luxe c’est l’authenticité.

Si tu rêves d’un paradis sans artifices, avec juste ce qu’il faut d’aventure et d’hospitalité brute, Maurice va te séduire.

Baroudeur débarquant sur plage île Maurice chaussettes sable cocotiers

Climat tropical, clichés et réalité

Tu crois que Maurice, c’est soleil 24h/24 ou mousson façon déluge biblique ? Il est temps de démystifier tout ça. Oui, il fait (presque) beau toute l’année avec deux saisons à la clef : l’été austral (novembre-avril) où tu transpires ta vie dans l’humidité moite — et l’hiver austral (mai-octobre), plus sec mais pas glacial non plus. Ça oscille entre 20°C et 30°C : autant dire que même les moustiques hésitent parfois à sortir. Anecdote véridique : j’ai essuyé un grain monumental en juillet sur une plage dite "sèche"... Résultat ? Mon sandwich détrempé flottait dans mon sac comme une barque échouée.

Même en « saison sèche », attends-toi à prendre une bonne rincée. Les alizés aiment les surprises…

Ambiance culturelle créole : mélange d’influences

Maurice t’envoie direct un uppercut culturel — Port-Louis qui brasse les accents devant ses étals épicés, Mahébourg où le passé colonial traîne encore sous les arcades, Grand Baie qui mélange paillotes branchées et pêcheurs du cru. Tu veux du métissage ? Ici c’est créole matin midi soir : anglais officiel mais créole "Kreol Morisien" sorti du cœur, indien au marché, chinois pour les boulettes vapeur…

À force de traîner dans les gargotes ou fêter Noël au son du sega sous la pluie tropicale (vécu !), tu piges que "l’accueil" n’est pas un concept marketing ici mais un truc viscéral. Comme on dit là-bas : « mo bien content ou vini »… et toi aussi tu vas kiffer venir, foi de vieux baroudeur.

Top 5 des sites naturels incontournables à ne pas manquer

Envie de paysages à couper le souffle ? Voici mon top 5 des sites naturels incontournables. Ici, chaque spot a son grain de folie – et je parle pas que du sable dans le slip.

La Terre des Sept Couleurs à Chamarel : marcher sur un arc-en-ciel sec

Marcher à Chamarel c’est comme piétiner l’étal d’un marchand de pigments sous acide. Les dunes rousses, violettes, ocres et bleues se succèdent en vaguelettes bosselées. Ça fait un peu carte postale photoshopée… sauf que c’est bien réel : la terre multicolore s’étale là, imperturbable, depuis que l’île a craché ses tripes volcaniques il y a des lustres. Autant dire que tu prends ta dose de "waouh" sans filtre Insta.

Voyageur sur la Terre des Sept Couleurs à Chamarel

Trois points forts à retenir :
- Explosion de couleurs (au lever ou coucher du soleil, c’est jackpot pour les contrastes)
- Sentier aménagé nickel pour tes semelles (pas question d’escalader comme un sanglier)
- Point de vue panoramique sur la jungle alentour (surtout vers la cascade voisine)

Anecdote : un enfant a tenté de ramener une poignée de terre multicolore… Résultat ? La douane lui a confisqué, mais il avait encore des traces colorées sous les ongles deux jours plus tard.

Le Morne Brabant : randonnée et panorama musclé

Si t’as envie de suer autrement qu’en sirotant un punch, attaque le Morne Brabant. L’ascension commence gentiment sous les filaos avant de virer costaud dans les roches – faut aimer se gratter les mollets ! La récompense ? Un panorama qui te décroche la mâchoire à 556 mètres, vue XXL sur le lagon turquoise. Côté légende locale, ce piton fut refuge d’esclaves marrons qui préféraient sauter dans le vide plutôt que retourner en servitude… Ambiance respect tu vois.

Sentier Distance Difficulté Durée estimée
Classique ~6 km ⚠️ Moyen 2h30-3h
Variante expert ~8 km 🥵 Difficile 4h

Prépare tes mollets et oublie l’excuse du GPS perdu : le sentier est bien balisé !

Parc national des Gorges de la Rivière Noire : immersion sauvage

Là tu t’enfonces dans une forêt dense où chaque feuille transpire l’humidité. Les sentiers serpentent entre cascades fraîches (plonge si t’as pas peur d’avoir les dents qui claquent), arbres géants et chants d’oiseaux endémiques gavés de soleil. Émotion brute garantie – j’ai eu droit à une pluie fine pile au sommet, autant dire que j’étais rincé mais heureux.

Score perso : 🌴🌊🌳🌈🤩 (5/5)

Si t’aimes marcher pour autre chose qu’aller chercher ton pain, prévois au moins une demi-journée ici.

Trou-aux-Cerfs : cratère lunaire au cœur de Maurice

Curepipe planque son joyau sous forme de cratère ancien bien dodu : 300 mètres de diamètre en pleine ville et ambiance digne d’un film SF. Facile d’accès (route goudronnée tout autour), kiosques pour picorer tranquille ou prendre la pluie façon local, point de vue circulaire sur toute l’île – par temps clair tu vois jusqu’au Rempart et Trois Mamelles ! L’histoire ? C’est ici qu’a démarré l’aventure volcanique mauricienne : autant dire que tu marches sur un berceau géologique.

Résumé express : Accessibilité béton même sans voiture ; point de vue panoramique unique ; mémoire vivante du passé volcanique local.

Coin de Mire & Île aux Cerfs : cap sur les îlots carte postale !

Ici on passe en mode Robinson chic : embarquement matinal en speed boat (évite le bateau-poubelle blindé, sérieux…), cap vers Coin de Mire – ce caillou interdit au public mais topissime pour lâcher ton masque-tuba autour des falaises. Bancs entiers de poissons bigarrés qui viennent zieuter ta tronche hâlée – ineffaçable.
Ensuite direction Île aux Cerfs : plage blanche qui grince sous le pied et lagon tiède où même mamie voudrait barboter jusqu’au coucher du soleil.

Checklist micro-aventure insulaire :

  • Réserver ton bateau AVANT (pas après avoir trop picolé)
  • Départ tôt = tranquillité assurée !
  • Masque/tuba/serviette crado dans le sac – check !
  • Crème solaire + eau + snack à bouffer (les restos sont hors de prix)
  • Retour flexible : surveille la marée… sinon tu joues au naufragé volontaire.

Plages de rêve et sports nautiques pour baroudeurs farniente

Tu crois connaître le luxe ? Attends un peu d’avoir du sable mauricien collé entre les orteils, façon panure maison, et de te la couler douce tout en matant l’horizon sans fin – là, tu comprendras la vraie définition du farniente nomade.

Belle-Mare, Flic-en-Flac et leurs sables fins

Voyageur pieds nus sur la plage Belle-Mare aube sac à dos usé

Si t’as jamais traîné ta carcasse au lever du soleil sur Belle-Mare, tu rates le parfum le plus pur qui soit : l’air salin, les filets de brume et surtout ce sable blanc si fin que t’as l’impression de marcher sur du sucre glace (sans le goût hein, faut pas rêver). À l’aube, ambiance hermite : la plage est vide, ton seul compagnon c’est le ressac. En revanche, reviens au coucher du soleil sur Flic-en-Flac – là c’est pique-nique général, familles locales qui sortent la sono et grillades sous les filaos. Le contraste est violent : matin pour le calme absolu, soir pour la vibe créole à pleins poumons. Autant dire que si t’aimes ni l’un ni l’autre : change d’île.

Comparatif express matin vs soir :
- Matin (Belle-Mare) : Solitude royale, lumière rasante nickel pour photos sans filtre.
- Soir (Flic-en-Flac) : Sable tiède jusqu’aux chevilles, ambiance festive – tu partages ta serviette avec un demi-village !

Snorkeling et plongée : épaves et récifs

Plongeur tuba épave poissons tropicaux île Maurice

Ici on joue aux explorateurs – masques vissés sur le nez, palmes élastiques aux pieds. Les spots ? La côte nord te sert direct les épaves Water Lily ou Emily à 25m sous la surface : poissons multicolores qui te frôlent le museau, coraux vénérables… Laisse tomber les gadgets hors de prix : tout se loue pour trois roupies dans chaque village côtier. Entre deux coups de palme, n’oublie pas que certains chanceux ont déjà croisé un requin pointe noire timide par ici – frisson garanti (mais grosso modo c’est moins risqué que traverser Paris en trottinette). Anecdote véridique : une fois j’ai dû finir une plongée avec un poisson-perroquet coincé dans mon champ de vision… il m’a snobé comme un pro.

Kitesurf et planche à voile : spots mythiques

Baroudeur décollant kitesurf mer agitée nord Maurice

Alors là mon gars, si tu veux sentir ce que c’est qu’être catapulté par Mère Nature – va rider au Morne ou titille les bourrasques près de Grand Baie et Cap Malheureux. C’est pas l’endroit où t’essayes ton nouveau shorty pour TikTok : ici chaque coup de vent te rappelle que tu restes un fétu face à l’océan Indien. La planche à voile ? Très 90’s mais toujours aussi grisant quand les rafales te giflent la joue. Sérieusement tu fonces tête baissée… tant pis si ta coupe n’y survit pas.

Vérifie toujours vent & état de la mer avant d’embarquer tes kilos d’ego sur une planche !

Observation des dauphins à Trou-aux-Biches

Petit bateau lever soleil dauphins Trou-aux-Biches

La première fois que j’ai vu ces fusées grises bondir au large de Trou-aux-Biches, j’avais des fourmis dans tout le corps – impatience totale. Ici y’a plus qu’à grimper dans un petit bateau local avant même le café (autant dire que ça pique !), attendre que la lumière perce l’eau turquoise… Et soudain paf ! Les dauphins déboulent sans prévenir. Si t’as jamais braillé de joie comme un mioche devant un animal sauvage libre eh ben… c’est maintenant ou jamais. Bref, expérience brute et pas truquée : eux font leur vie, toi t’assistes au spectacle en mode très humble.

Culture et patrimoine : immersion dans l’âme mauricienne

Port-Louis et son marché coloré

Le cœur de Maurice, c’est pas la plage, c’est le tumulte du marché central de Port-Louis. Tu débarques là-dedans comme un chevreuil sur l’autoroute : direct, sans transition. Les étals débordent de piments, de mangues qui collent aux doigts, d’ananas tordus et de coriandre que même ta mamie ne reconnaîtrait pas. L’air pique les narines à cause des épices – sérieusement, tente pas d’éternuer sous peine d’être pris pour un exorcisme en plein air ! Le folklore c’est les cris des vendeurs en créole qui te charcutent l’oreille, les babioles kitsch empilées sur trois étages, et surtout cette odeur inimitable de sueur joyeuse et boui-boui local. Bref, ici t’achètes rien sans négocier à la machette — c’est la tradition.

Jardin de Pamplemousses et ses Victoria Amazonica

Dans le genre grandiose (mais sans artifices), le jardin botanique de Pamplemousses te balance ses nénuphars Victoria Amazonica format XXL — des feuilles flottantes que même un blaireau pourrait utiliser comme tapis de yoga. Ces beautés venues d’Amazonie peuvent dépasser 1,80 mètre de diamètre : autant dire qu’on est loin du nénuphar pour grenouille anorexique ! La promenade se fait entre palmiers historiques plantés par Pierre Poivre et bassins où se mirent toutes les familles posant devant LE cliché obligatoire…

Grand Bassin et la fête du Mahashivaratree

Alors si t’as jamais vu une marée humaine défiler pendant trois jours non-stop pour vénérer Shiva au Grand Bassin (Ganga Talao), prépare tes sandalettes. Des milliers de pèlerins marchent parfois des jours entiers avec leurs kanwars bariolés sur l’épaule, direction ce lac sacré où l’on s’asperge d’eau bénite avant d’offrir fruits, fleurs ou gâteaux au dieu barbu. Entre chants hypnotiques et parfums d’encens à te donner le tournis, le mélange sacré/festif est tellement intense que tu te demandes si quelqu’un ne va pas finir par faire cuire une saucisse sur un brasero divin… Autant dire que côté spiritualité tu es servi !

Intensité cérémonie 🔥🔥🔥🔥🔥
Ambiance 🛕🥁💦🕺

Mahébourg, musée naval et saveurs créoles

Retour sur terre (ou presque) avec Mahébourg : son musée naval planqué dans une vieille demeure coloniale sent bon la poussière historique. Tu mates des maquettes branlantes, la cloche du Saint-Géran et même des souvenirs du fameux Bernardin de St Pierre (coucou Paul & Virginie). Mais attention : flâner trop longtemps donne faim ! Heureusement pour toi, dehors c’est street-food party : dholl puri dégoulinant dans un coin, gâteaux piments tout juste frits dans l’autre – autant dire que ton palais prend cher dès midi pile. Si tu trouves meilleur ailleurs franchement... écris-moi.

Gastronomie, hébergement et conseils pratiques

Déguster le rhum et le curry mauricien

Même le meilleur GPS ne rivalise pas avec une bouteille de rhum local pour tracer l’itinéraire du bonheur. À Maurice, la distillation c’est une religion — mais faut goûter pour piger. Voici mon tableau « crash-test » après moult égarements liquides :

Rhum Goût Prix (en roupies) ° Alcool
Chamarel Gold Notes boisées piment 900-1200 42%
Green Island Sec, presque brutal 350-500 37,5%
New Grove Spiced Sucré épices-coco 700-950 35%

Anecdote à la noix : perdu dans un bled paumé près de Chamarel, j’ai négocié mon chemin avec un vieux pêcheur — il m’a servi deux gorgées "pour voir plus clair". Résultat ? Mon GPS planté ne m’a jamais manqué autant… mais j’ai trouvé LE boui-boui à curry impossible à retrouver sur Google Maps. Autant dire qu’entre rhum et curry, y’a que les faux voyageurs qui choisissent encore TripAdvisor.

baroudeur grincheux dégustant trois rhums locaux marché île Maurice

Guesthouses, écolodges ou hôtels de charme : le vrai du terrain

Parlons franc : tu crois peut-être que c’est tout pareil, mais non…

  • Guesthouse : Ambiance famille ; parfois tu dors collé au salon des proprios (et leur télé t’assomme dès l’aube). Idéal fauchés/solos – attention au bruit et literie « vintage ».
  • Écolodge : Feuilles sous le matelas, douche froide et moustique gourmet inclus… mais vue imprenable sur la jungle ou rizière. L’option qui fait plaisir aux bobos, sauf quand il pleut deux jours d’affilée et que t’as oublié tes médocs anti-démangeaisons.
  • Hôtel de charme : Piscine parfaite, service qui flirte avec la servilité molle. La déco pique parfois les yeux (pseudo colonial-kitsch), mais si ton budget déborde… ça dépanne après une nuit blanche dans le bus local.

Bref : tu choisis selon ton seuil de tolérance au bruit/degré d’humidité/flemme matinale. Perso ? Rien ne vaut une bonne guesthouse cracra où tu peux faire sécher tes chaussettes en paix !

routard examinant guesthouse écolodge hôtel Maurice

Meilleure saison, budget et astuces de routard

Tu veux pas exploser la tirelire comme un touriste sous Prozac ? J’te balance mes vraies astuces, testées par mes soins râleurs.

  • Privilégie MAI-JUIN ou SEPTEMBRE-NOVEMBRE : météo clémente + prix cassés = moins de touristes hystériques.
  • Le bus local, c’est peanuts (10x moins cher qu’un taxi) — si t’as pas peur du reggae à fond toute la route.
  • Courses au marché = saveurs x10 pour budget x0,5 (restau chic = arnaque sans goût).
  • Location voiture : pratique seul ou duo MAIS attention conduite à gauche & routes cabossées ; scooter parfait côté plage MAIS risqué loin des grands axes — méfie-toi des trous !
  • Marchande TOUT sauf ta dignité (logement/transport/souvenirs)
  • Change ton fric avant l’aéroport sinon tu pleures.

Checklist survivant budget serré

  • Prendre le bus dès que possible – oublie les taxis attrape-nigauds !
  • Manger local (street food) matin/midi/soir – évite les restos vue mer hors de prix !
  • Réserver logement hors plateformes bourrées d’intermédiaires (privilégie bouche-à-oreille sur place)
  • Garde toujours du cash – la CB plante souvent loin des grandes villes !
  • Négocier ferme sans devenir lourdingue – c’est culturel ici.

Transport sur place : voiture, bus et taxi – mode survie routard

voyageur galère transport bus taxi scooter Maurice

Les transports mauriciens ne sont pas faits pour les pressés. Le bus local est une expérience sociale unique : chauffeurs rallye-men, sono zouk hurlant et sièges conçus pour les lombaires en mousse… Mais ça coûte rien et tu vois défiler tout le folklore humain du pays ! Taxis ? Pratique juste pour éviter l’aéroport en mode galère/canicule – sinon ils surfacturent dès que tu respires fort. Voiture de loc : cool si tu maîtrises la conduite à gauche ET les routes tordues façon serpent sous acide.
Anecdote perso : une fois bloqué au croisement de Mare Longue en stop improvisé avec un couple de maraîchers… On a fini entassés entre cageots d’ananas humides jusqu’à Flacq — odeur inoubliable garantie ! Autant dire que le scooter je n’y reviens plus : trop risqué hors littoral, routes défoncées oblige !

Ton itinéraire mauricien à la sauce Poulbot

Maurice, ce n’est pas un guide aseptisé, mais une aventure à vivre pleinement, parfois dans l’imprévu. Si j’ai appris un truc ? C’est que la vraie carte Michelin, tu la retrouves entre deux grains de sable collés à la sueur après trois bus pourris et une nuit courte. Et le rhum local, faut pas croire, il remplace avantageusement n’importe quel GPS prétentieux quand l’itinéraire part en vrille !

Alors vas-y : oublie les guides aseptisés, laisse-toi traîner par le premier vent ou le sourire d’un inconnu — tu verras bien jusqu’où ça te mène et si tu reviens entier… ou juste plus vivant.

baroudeur grimaçant avec chaussette sable rhum carte Michelin île Maurice
Que faire à l’île Maurice : guide des incontournables et activités à ne pas manquer

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