On te fait découvrir le plus gros centre commercial d’Europe. Et il est à Londres. On te raconte son histoire, ses chiffres hallucinants, ses boutiques immanquables et ses bons plans fous.
Chinatown à Londres : localisation et ambiance
Où se trouve Chinatown ? Gerrard Street et ses rues adjacentes
Tu cherches Chinatown sur une carte ? Bonne chance, tu risques de louper la magie si tu restes scotché au GPS. Le cœur, c’est Gerrard Street, ce ruban piétonnier qui claque entre Soho et Leicester Square (autant dire que c’est pas vraiment calme). Voilà la short-list immanquable :
- Gerrard Street : colonne vertébrale du quartier, saturée de restos planqués sous des enseignes où l’anglais est en option.
- Wardour Street : là où trône la porte monumentale façon dynastie Qing. Tu loupes le portail en selfie ? Mauvais départ.
- Lisle Street : pleine d’épiceries improbables, quelques karaokés où tu ne comprendras rien mais t’en ficheras complètement.
- Macclesfield Street : mini rue, maxi ambiance ; souvent squattée par les gourmets qui débordent de chez eux avec leur bubble tea ou leurs jiaozi brûlants.
Bref, si tu veux t’y perdre proprement, tu suis les lanternes et tu traverses ces axes sans réfléchir – ou alors tu te fais embarquer par une horde de touristes japonais en quête du meilleur bao. Expérience vécue.
L’atmosphère : lanternes, idéogrammes et effluves d’herboristeries
Marcher dans Chinatown à Londres, c’est se prendre un shoot visuel direct : des rangées de lanternes rouges suspendues comme un plafond à la gloire de la surcharge visuelle. Les enseignes tapissent les façades d’idéogrammes clinquants — impossible de savoir si t’as affaire à un salon de massage ou à une cave à canards rôtis, ça fait partie du jeu.
Détail qui tue : chaque coin de rue balance des effluves mêlés de jasmin brûlé, de thés noirs puissants et ce parfum mystérieux qui sort des herboristeries (t’as déjà essayé d’identifier le contenu des bocaux ? Personne n’y arrive…).
Autant dire que tu ne sais plus si tu flânes à Soho ou dans un film de Zhang Yimou.
En vrai, même les insomniaques trouvent ça reposant passé minuit, quand les lanternes s’allument pour te rappeler que le quartier ne dort jamais — lui non plus.

Pourquoi visiter Chinatown lors de ta prochaine escapade ?
Un micro-voyage express au cœur de la Chine en plein West End
Oublie les clichés de la balade touristique plan-plan. Franchement, le Chinatown de Londres, c’est le fast-food du dépaysement : t’as à peine franchi la porte Qing que tu plonges dans un simulacre d’Asie sans avoir à vendre un rein pour un billet d’avion. Entre les odeurs envoûtantes qui bousculent tes papilles – un combo canard laqué/gingembre/algues séchées –, les néons qui rivalisent avec ceux de Kowloon, et les conversations où même Google Trad s’arrête (dépité), tu vas nager dans l’authenticité brute.
Tu veux une anecdote qui tape ? J’ai déjà croisé un couple de Parisiens qui ont cru, le temps d’un bubble tea, être tombés sur un plateau de tournage pour Netflix version wok’n’roll. Spoiler : c’était juste mercredi soir, ambiance normale.
Y entrer, c’est s’extirper du brouhaha britannique pour atterrir entre dragons cracheurs d’encens et vendeurs de bao intergalactiques.
Voici les points clés du dépaysement express :
- Immersion éclair : lanternes rouges partout, enseignes illisibles et densité humaine façon marché à Shanghai.
- Restaurants ouverts jusqu’au bout de la nuit : pas besoin de réservation ni de costard-cravate.
- Traditions vivantes : arts martiaux improvisés, calligraphes dans la rue, cérémonies impromptues dès qu’un événement pointe le bout du nez.
- Zero chichi touristique : ici, personne ne te force à acheter une boule à neige ou à poser devant « Big Ben ».
- Expérience sensorielle totale : ça sent fort, ça parle fort et parfois… ça mange encore plus fort !

Rencontre entre histoire et immigration : du East End à Soho
T’imagines que Chinatown a toujours été là ? Faux ! L’histoire commence loin des paillettes touristiques actuelles, quelque part sur les docks crasseux de Limehouse — époque où l’Empire britannique faisait transiter ses épices et ses marins chinois via l’East India Company. C’est d’ailleurs là que naît le tout premier quartier chinois londonien vers 1900 : ni glamour ni carte postale, avec à peine 600 Chinois installés autour du port (les mauvaises langues disaient que Limehouse sentait plus le poisson que le jasmin).
Le vrai twist arrive après-guerre : Soho reprend le flambeau dans les années 50–60 sous l’œil vaguement amusé du gratin royal (oui oui, Prince Andrew fréquentait certains établissements pour tester leur riz cantonais — faut bien se rincer le palais). Le quartier grossit quand débarquent les vagues d’immigrants post-dynastie Qing (fin officielle 1912), fuyant guerres civiles et promesses d’eldorado anglais. Les années 70–80 voient exploser restos et commerces… jusqu’à forger ce melting-pot ravagé mais génial qu’on arpente aujourd’hui.
Anecdote : La célèbre porte monumentale n’a rien d’une antiquité — elle date des années 60 mais a été fabriquée selon des plans impériaux très sérieux (et validée par des dignitaires chinois… venus en smoking !).
Chronologie des vagues migratoires et évolution du quartier
Période | Évènement clé | Quartier principal |
---|---|---|
Fin 18e – début 19e siècle | Arrivée des premiers marins chinois (East India Company) | Limehouse (East End) |
Années 1910–20 | Petite communauté stable (~600 personnes), commerces liés aux docks | Toujours Limehouse |
Années 50–60 | Déplacement massif vers Soho ; ouverture des premiers vrais restos chinois modernes | Soho / Gerrard Street |
1960 | Inauguration symbolique de la grande porte (archway) façon dynastie Qing | Soho |
Années 70–80 | Explosion démographique et commerciale suite à l’immigration post-Qing ; gentrification asiatique accélérée (plusieurs familles par immeuble) | Chinatown Soho |
Bref… Si on te dit que Chinatown est « typique », tu peux rire jaune (ou rouge) : ce coin a trimballé ses valises du port crado aux dorures kitsch en passant par tous les banquets royaux possibles — il faut juste savoir lire entre les dragons.
Les incontournables à voir dans Chinatown
La porte chinoise de la dynastie Qing : selfie obligatoire
Arrête-toi direct : la porte monumentale de Chinatown n’est pas juste un décor, c’est le totem du quartier, l’obsession Instagram de tout aventurier urbain. Erigée sur Wardour Street en 2016, conçue à Pékin dans les règles ultra-strictes de la dynastie Qing (on parle d’artisans qui n’ont jamais touché une perceuse Bosch), elle impose ses tuiles vernies et ses dragons sculptés qui semblent surveiller les passants comme des vigiles impériaux.
Ici, le selfie n’a rien de facultatif : ne pas coller ta face devant cette arche, c’est insulter deux siècles d’histoire chinoise condensés à Londres. La structure se pavane, multicolore : rouges criards, touches d’or qui brillent même sous la pluie et calligraphies mandarines dignes d’un manuel de lettré confucéen. On te prévient : passe ton tour à côté sans photo et on t’efface des guides alternatifs jusqu’à l’an prochain.

Les bâtiments ornés de dragons et lions de pierre
La déco ici est limite ostentatoire – autant dire que tu peux oublier la discrétion british. Deux lions de pierre importés direct depuis la Chine gardent Chinatown comme si un empereur Ming allait débouler à tout moment. Le dragon, lui, trône au-dessus des boutiques et s’enroule sur les enseignes : il porte chance (paraît-il), mais surtout il attire le regard plus vite qu’un panneau Fish & Chips en panne.
Petit rappel zoologique version feng shui :
- Lion de pierre : symbole ultime de protection, son job officiel c’est d’éloigner les mauvais esprits (et probablement quelques mauvais touristes).
- Dragon : incarnation du pouvoir et du renouveau ; il squatte le haut des façades pour annoncer « ici tu rentres dans un autre monde ».
- Phénix gravé : moins fréquent mais repérable en cherchant bien – il assure harmonie et petits miracles inattendus pour qui pose la main dessus (légende urbaine non garantie).
- Nœud chinois : motif décoratif récurrent, censé garantir bonheur éternel… Version locale : ça marche surtout si tu ne lâches pas trop d’argent chez les marchands souvenirs.
Bref, faire le tour des sculptures c’est jouer au bingo superstitieux version béton armé.
Les boutiques d’herboristeries et d’idées-cadeaux exotiques
Si tu penses que toutes les vitrines débordent seulement de canards suspendus ou gadgets made in Taiwan, faux départ. Chinatown abrite des herboristeries authentiques, planquées entre deux restaurants bondés. Ouvre une porte au hasard : tu tombes sur des bocaux géants remplis de racines bizarres façon potion magique Harry Potter version mandarine — ginseng desséché, baies rouges inconnues au bataillon, champignons séchés dont personne ne connaît vraiment l’origine (ni même l’effet secondaire exact).
Là-dedans ? Des sachets de poudres mystérieuses avec étiquettes illisibles et des tisanes qui promettent autant longévité qu’une cure thermale express… Autant dire que si tu ressors sans rien acheter ni sentir deux-trois flacons chelous, t’as raté l’expérience intégrale !
Se régaler à petit prix : top 5 des adresses food
Canard laqué et hotpot du Sichuan chez Four Seasons
Four Seasons, c’est le genre d’adresse où tu débarques trempé (merci le crachin londonien), ton parapluie agonisant sous le bras, juste pour croquer dans LE canard laqué qui fait délirer tout Chinatown. La peau craque sous la dent, le gras dégouline avec une indécence absolue (oui, il y a débat sur la dose de graisse – mais franchement, tu vas pas à Londres pour bouffer du tofu vapeur).
⭐️⭐️⭐️⭐️ (4/5) – caractère imprévisible du crachin inclus
Le coup de foudre ? Possible. Même si ta journée sentait le slip mouillé, l’assiette arrive fumante, les arômes te réconcilient fissa avec l’humidité ambiante. Le hotpot est là aussi pour tabasser tes papilles – gingembre et piment jouent les équilibristes.

Les nouilles fraîches de Lanzhou Lamian Noodle Bar
Ici, pas de cinéma : tu mates le chef fouetter sa pâte comme un DJ old school, puis d’un geste sec – CLAC –, il tire les nouilles devant toi. Bruit humide, tension palpable : ça frôle l’art martial. Les nouilles plongent dans leur bain bouillant… Résultat : souplesse extrême, bouillon qui colle aux babines et viande de bœuf qui parfume tout sans jamais dominer. Anecdote : une habituée prétend qu’elle n’a jamais pu commander autrement qu’en pointant du doigt – trop hypnotisée par ce ballet culinaire.
Points forts :
- Préparation minute SOUS TES YEUX (tu salives direct)
- Texture élastique et goût blé bien marqué
- Bouillon ultra-réchauffant même si dehors c’est novembre toute l’année
- Rapport qualité-prix imbattable pour Soho
- Service parfois abrupt… mais est-ce que t’es venu pour parler ou manger ?

Dim sum à gogo chez Yauatcha
Adresse chouchou des foodies planqués derrière leurs MacBooks ou des couples venue s’engueuler chic devant un panier vapeur. Yauatcha, c’est ambiance feutrée mais zéro snobisme : on vient y chasser LE dim sum qui claque plus fort que la pluie sur Gerrard Street.
À ne pas manquer :
- Prawn and bean curd roll : combo moelleux-croquant, crevette fraîche planquée dans sa feuille de tofu
- Venison puff : feuilleté chaud au cerf fondant ; tu ne t’en remets pas même après trois thés
- Rainbow dumpling (coup marketing ou génie pur ?) : couleurs psyché et farce végétarienne qui tient carrément la route — clin d’œil inclus au mois des Fiertés

Street food et jiaozi sur Macclesfield Street
Pas besoin d’avoir fait fortune chez Alibaba pour te gaver ici. Tu fonces sur Macclesfield Street, tu tombes sur des stands à jiaozi brûlants : raviolis vapeurs fourrés porc-ciboule ou snacks taïwanais genre fried chicken XXL façon Monga (juste devant les passants en mode jogging-parapluie). C’est cheap, rapide et ça nourrit mieux que la plupart des sandwicheries touristiques du coin.
La street food ici : zéro tracas bancaire ni code vestimentaire ; mange debout sous les lanternes et repars avec 2£ de moins mais trois anecdotes en poche.

Un café de rue pas cher pour digérer
Après ce marathon calorique, pousse la porte d’un petit café local (y’en a toujours un coincé entre deux boutiques kitsch). Pour moins de £3 t’as ton café filtre ou ton thé au lait brûlant ; ambiance post-repas garantie avec voisins bruyants et serveuses pressées d’en finir avec toi avant la prochaine vague de gourmands.

Événements et animations : l’année culturelle à Chinatown
Vivre le Nouvel An chinois à Leicester Square
Bon, il faut être honnête : si tu n’as jamais vécu un Nouvel An chinois à Leicester Square, tu ne sais pas ce que veut dire « être englouti par la foule dans la joie pure ». La parade est un délire sensoriel : lions bigarrés qui bondissent jusqu’à l’épuisement, dragons géants qui serpentent façon millefeuille humain, groupes martiaux en habits historiques — tous lancés dans un ballet bruyant où les tambours te percutent le sternum (littéralement).
Le vrai choc ? Les feux d’artifice pètent au-dessus des lanternes, la lumière ricoche sur les façades et c’est la claque. Autant dire qu’à côté, le 14 juillet c’est un feu de Bengale oublié sur une péniche. Ici, chaque coin de Leicester Square se transforme en mini-carnaval, avec des danseurs qui surgissent d’une bouche de métro ou d’un fast-food — t’es prévenu.

Itinéraire pour profiter des plus beaux spots
- Début de matinée : installe-toi tôt à Charing Cross Road (ça se remplit vite)
- Avance vers Shaftesbury Avenue pour voir les premiers dragons sortir (et éviter les touristes sans âme)
- Fais escale à Gerrard Street pour checker les meilleures danses de lions et capter l’ambiance street food en live
- Termine à Leicester Square pile pour les feux d’artifice (courage si tu détestes être serré – mais franchement ça vaut tout l’or du Chinatown)
- Astuce anti-touristes : tente une percée vers Wardour Street au coucher du soleil pour des photos sans bras ni parapluie dans le champ !
À Londres, il y a ceux qui vibrent sous la pluie devant Big Ben… et ceux qui voient Leicester Square s’embraser sous la patte des lions.
Participer aux festivals de lanternes
Si tu penses que le quartier s’endort après février, erreur fatale. Chinatown vire féérique plusieurs fois par an grâce aux festivals de lanternes : lors du Mid-Autumn Festival notamment, ce sont des centaines de lanternes suspendues qui métamorphosent Gerrard Street en couloir lumineux pour noctambules romantiques. Le plus bluffant reste la sensation d’être happé dans une bulle lumineuse hors du temps — mention spéciale aux enfants londoniens venus défiler avec leur propre lanterne customisée (et franchement parfois plus créative qu’en Asie).
Marchés nocturnes avec stands éphémères (pâtisseries chinoises, figurines porte-bonheur), spectacles musicaux sous voûte de lampions… Bref, le genre d’événement où tu oublies ton téléphone parce que la vraie photo se prend dans ta tête.

Fête / Festival | Dates habituelles | Animations phares |
---|---|---|
Nouvel An chinois | Fin janvier - mi-février | Parade géante, feux d’artifice, street food |
Mid-Autumn Lantern Festival | Septembre/octobre | Lanternes flottantes, spectacles de rue |
Lantern Festival (Yuanxiao) | Quinze jours après nouvel an | Ateliers enfants, dégustations desserts lunaires |
Autres marchés saisonniers | Plusieurs fois/an | Concerts improvisés, stands créateurs locaux |
Découvrir la médecine traditionnelle
Tu veux te faire piquer sans souffrir ? Teste un atelier express d’acupuncture ou laisse-toi tenter par une séance de réflexologie dans une clinique locale du quartier. Chinatown regorge de cabinets qui balancent ambre brûlé et déco zen entre deux pharmacies old-school – Everwell Chinese Medical Centre sur Little Newport Street fait partie des adresses cultes où on jongle entre ventouses et aiguilles sans chichi.

Mon ressenti face à la médecine traditionnelle chinoise
Honnêtement ? J’étais sceptique version "cartésien mal luné", style « laissez-moi mon doliprane et mes angoisses occidentales ». Bah raté… La première séance m’a collé une détente bizarrement profonde. L’acupuncteur semblait lire mes énergies comme un chef scout lit une boussole – sauf qu’ici tu repars prêt à affronter n’importe quelle parade ou buffet gargantuesque du quartier. S’il y a bien un endroit où ça vaut le coup d’oublier tes certitudes médicales étroites : c’est là. Mieux qu’un shot d’expresso.
Conseils pratiques pour ton escapade
Choisir les meilleurs créneaux horaires pour éviter la foule
Si tu rêves d’un Chinatown désert, arrête tout de suite : ça n’existe pas. MAIS… il y a des astuces pour esquiver la marée humaine qui prend Gerrard Street d’assaut dès midi. Les vrais savent que le quartier commence à clignoter timidement dès 9h/10h du matin et reste paisible jusqu’à l’arrivée des tour-opérateurs vers 11h30. En semaine (hors vacances scolaires, faut-il préciser ?), tu as presque le trottoir pour toi — et les vendeurs sont encore assez frais pour ne pas expédier ta commande en trois syllabes.
Checklist – 3 astuces pour fuir la cohue
- Vise les matinées en semaine (lundi/mardi), ouverture des restos à 10h max, zéro file indienne.
- Évite les weekends et veille de fêtes chinoises : c’est la foire, même sous la pluie.
- Si t’as un goût prononcé pour l’underground : sortie tardive (après 22h), ambiance locale garantie, touristes K.O.

S’orienter en métro et bus
Trouver Chinatown sans te perdre, c’est pas compliqué sauf si tu traverses Londres comme un poulet sans tête. Deux stations s’imposent : Piccadilly Circus et Leicester Square, toutes deux sur la Piccadilly Line, avec accès direct au quartier chinois en moins de 3 minutes à pied. Petit tip : le métro circule toutes les 2 à 5 minutes, donc aucune excuse pour poireauter sous la flotte.
Côté bus, les lignes 14 et 38 te déposent littéralement devant Gerrard Place (pile au centre du bazar). Temps de trajet ? Franchement, entre deux stations centrales tu mets rarement plus de 10 minutes (sauf si t’adores mater les bouchons).
Options de transport efficaces :
- Métro Piccadilly Circus / Leicester Square – rapide, sec, efficace.
- Bus 14 ou 38 – vue sur Londres comprise dans le prix du ticket (et souvent moins d’attente qu’à Paris !)
- À pied depuis Soho : bonus balade + spotting des petites adresses planquées qui valent leur pesant de dumplings.
Anticiper la météo locale
Tu crois que le crachin londonien est une légende urbaine ? Autant dire que non. Ici, même BBC Weather finit par abandonner toute velléité d’optimisme. Prévois un parapluie solide et accepte l’humidité comme une initiation : Chinatown se vit trempé jusqu’aux os… ou pas du tout.
☂️ Indice utilité parapluie : 5/5 – indispensable en toute saison !
Si t’oublies ton parapluie, prépare-toi à ressembler à un wonton détrempé avant même d’avoir commandé ton canard laqué.
Autour de Chinatown : prolonger la balade à Soho et Covent Garden
Pause bistrot à Soho : pubs et petites ardoises
Marre des bubble teas tièdes ? Direction Soho, là où le mot "pub" veut encore dire quelque chose. Tu veux de l’authenticité qui tâche ? Oublie les chaînes sans âme, vise les institutions locales. Quelques repères pour t’installer peinard avec ta pinte :
- The French House : Un pilier culturel où la mousse se boit en demi-pinte (le patron n’a aucune pitié pour les assoiffés pressés). Les murs? Couverts de souvenirs et de clients quasi mythiques. La petite ardoise du jour balance rillette maison ou Welsh rarebit.
- The Coach & Horses : Ici, tu t’enfiles une IPA artisanale sous plafond bas, entouré de vieux habitués qui ont vu passer plus d’histoires que ton feed Insta. L’ardoise propose toujours un plat british décadent — genre Shepherd’s Pie revisité.
- The Dog and Duck : Pour ceux qui jurent par la vraie ambiance victorienne, et surtout un fish & chips pondu chaque midi sur le coin d’une ardoise bringuebalante. Le bar, minuscule, déborde souvent jusque sur le trottoir – autant dire que c’est là que tu croises la vraie faune du quartier.

Soho en fin d’après-midi, c’est comme tomber dans une version britannique de "Cheers", mais avec accent cockney et pintes à température variable.
Explorer Covent Garden : musiques de rue et marchés artisanaux
Tu crois avoir tout vu côté ambiance urbaine ? Faux. Covent Garden aligne un mélange inégalé d’énergie théâtrale, de créativité manuelle et de performances improvisées — le tout dans une halle historique qui sent encore le pavé usé.
Voici ce qu’il ne faut surtout pas rater :
- Artistes de rue (buskers) : Violonistes prodiges coincés entre deux jongleurs en surchauffe, magiciens qui harponnent la foule à toute heure… Ici, tu peux perdre dix minutes ou deux heures sans jamais regarder ta montre.
- Marché artisanal couvert : Stands remplis de bijoux faits main, carnets reliés façon XIXe siècle ou savons pop ultra-design. C’est le spot parfait pour dégoter un cadeau unique (pas ton porte-clés touriste cheap).
- Boutiques créateurs indépendants : Entre deux spectacles de rue, file voir les galeries éphémères où jeunes designers locaux exposent leurs sapes ou leurs affiches sérigraphiées. Franchement, tu risques le coup de foudre pour une écharpe hors budget — ça change du sweat-shirt Primark.
- Pause musicale au coin d’une terrasse : Choper un siège en terrasse face aux arcades centrales pour écouter un quatuor classique… ou un chanteur raté (ça dépend des jours), tout en zieutant les déambulations improbables des passants.
- Cafés/restos historiques planqués derrière les arches : Parfait si tu veux t’isoler du tumulte sans perdre l’ambiance locale ; certains servent des spécialités britanniques revisitées par des chefs venus du monde entier.

Checklist express Covent Garden :
Incontournable | Pourquoi y aller |
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Artistes/musiciens | Ambiance spectacle total |
Marché artisanal | Cadeaux vraiment uniques |
Boutiques créateurs | Mode/design alternatif |
Pause café/resto | Esquiver la foule |
Tu vois, si Chinatown te laisse sur ta faim culturelle ou sociale – Soho et Covent Garden sont les antidotes immanquables : ici on trinque en rigolant et on flâne sans regretter son temps.
Pourquoi Chinatown fait battre le cœur de Londres
On va pas se mentir : il y a ceux qui se lèvent tôt pour voir Buckingham Palace sous la bruine — et puis il y a toi, qui prends le pari de te perdre entre dragons, vapeurs de canard et lanternes criardes. Chinatown, c’est la planque à émotions pures dans une ville qui carbure au cliché royal. Tu veux du vrai Londres ? C’est ici que ça pulse, pas chez les gardes en bonnet poilu.
Chinatown en 3 vérités indiscutables (ou presque)
- Se perdre, c’est gagner : Tu crois que te noyer dans les ruelles dessinées par la dynastie Qing c’est galère ? Faux ! Ici, plus tu t’égarres sous les lanternes, plus tu goûtes l’âme urbaine londonienne. Les guides touristiques peuvent aller se faire cuire un bao.
- Le crachin sublime le canard laqué : On t’avait prévenu : un parapluie dégoulinant + une assiette de Four Seasons = orgasme gustatif garanti (oui même si t’es vegan dans l’âme — ça marche aussi avec les jiaozi brûlants). Tomber amoureux d’une bouchée alors qu’il pleut : expérience à vivre au moins une fois avant de mourir… ou d’attraper la crève.
- Nouvel An chinois > tous les feux d’artifice du monde : N’insiste pas. Le 14 juillet s’incline devant ce déferlement de lions bondissants, tambours hypnotiques et explosion de lanternes sur Leicester Square — tu vis ça une fois, tu snobes tous les bals de pompiers à vie.
Bref, si tu veux vraiment comprendre pourquoi Londres bat à contre-courant des clichés – tu traverses Chinatown sans plan ni excuse. Avec un peu de chance (et beaucoup de sauce soja), tu ressors amoureux du quartier… et fâché avec le tourisme lambda.
Les raisons qui font tout basculer : ta checklist anti-touriste
- Oublier tes repères GPS et suivre ton nez (ou ton estomac)
- Croquer le meilleur canard laqué sous une pluie frisquette
- Danser/te faire piétiner pendant le Nouvel An chinois à Leicester Square
- Tester une tisane bizarre ou deux en herboristerie (ça soigne tout sauf ta mauvaise foi)
- Finir ta journée à Soho ou Covent Garden en rigolant sur ton anglais — mauvais mais sincère
