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Restaurants à Rome : top 10 des meilleures adresses et conseils gourmands

On te livre 10 adresses incontournables pour déguster le meilleur de la cuisine romaine.

12 min
Vie Locale
14 May 2025 à 16h26

Trouver un bon resto à Rome : une mission titanesque quand on n’a pas les bonnes adresses. Chaque quartier de la Ville Éternelle regorge de trattorias et bistrots en tout genre. Mais pour chaque bonne table, 10 attrape-touristes menacent de te servir une carbonara au bacon. Alors, on t’a préparé un guide ultra-complet des meilleurs restaurants de Rome. Avec bonus : nos conseils, astuces et bonnes pratiques pour que ton festin ne vire pas à la débâcle. Prépare-toi à déguster.

Top 10 des restaurants incontournables à Rome

Tu veux vraiment connaître les adresses où même les Romains font la queue sous la pluie, parapluie vrillé et ventre en furie ? Autant dire que tu vas avoir des envies de transgresser la diète. Voici mon classement perso – affûté sur le terrain, pas dans un bureau climatisé. Tu vas retrouver ci-dessous la crème de la crème, chacun avec sa spécialité, son ambiance, et surtout, pour chaque trattoria qui se respecte : une anecdote sur LE fameux rituel ancestral que seuls les vrais initiés connaissent pour magnifier la carbonara. Tiens-toi bien !

Nom Quartier Spécialité Prix indicatif Anecdote rituel carbonara
Da Enzo al 29 Trastevere Carbonara 16-22 € Avant l’aube, le chef frotte une gousse d’ail bénite sur le bois du comptoir – on dit que sans ça, les œufs ne prennent pas!
Tonnarello Trastevere Tonnarelli cacio e pepe 14-18 € La poêle sert uniquement aux carbonaras — un serveur jure avoir vu le patron murmurer « grazie nonna » à chaque service.
Salumeria Roscioli Campo de’ Fiori Pasta & charcuterie 20-30 € Le guanciale est découpé à minuit pile par l’aïeul du fondateur, qui ne dort jamais plus de deux heures d’affilée.
Felice a Testaccio Testaccio Cacio e pepe 15-22 € Ici, la pasta est tournée devant toi d’une main sûre pendant qu’un vieux transistor grésille du Verdi dans la cuisine.
Imàgo Place d’Espagne Menu dégustation étoilé 90-140 € Le chef étoilé jure qu’il goûte chaque lot de pecorino à la pleine lune, vêtu d’un tablier brodé à ses initiales…
La Matriciana dal 1870 Termini Amatriciana 12-18 € On raconte qu’ils conservent depuis 100 ans une louche secrète dédiée à remuer seulement cette sauce mythique.
Cantina e Cucina Navona Antipasti & vins locaux 10-22 € Les serveurs déposent un grain de poivre dans leur chaussure avant le coup de feu du soir: question de superstition…
Taverna Trilussa Trastevere Pasta en cocotte 18-26 € Une cocotte sacrée jamais lavée depuis trois générations serait cachée dans leurs cuisines (personne n’a osé vérifier).
Pinsa Romana chez Bonci Prati Pinsa & street food 8-14 € Avant d’enfourner sa pinsa, Bonci fait tourner trois fois sa pelle au-dessus de sa tête et siffle un air de Morricone.
Armando al Pantheon Centre historique Rigatoni alla gricia 17-24 € Il parait que chaque matin un prêtre vient bénir les fourchettes — c’est peut-être pour ça que tout y est miraculeux !

Les vraies trattorias romaines ne cuisinent pas : elles orchestrent un ballet secret hérité de mamas insomniaques et de serveurs superstitieux !

Table rustique dressée dans une trattoria romaine avec une carbonara fumante.

Bref, si tu veux manger comme un Romain élevé au pecorino et au mystère, commence par ces dix temples – et repère bien le serveur qui marmonne en coin : c’est sûrement lui qui connaît le vrai secret...

Comment choisir son restaurant à Rome selon ses envies

Tu crois que c’est simple de choisir où s’attabler à Rome ? Détrompe-toi : ici, la scène culinaire, c’est un joyeux bordel organisé. Voici comment ne pas te faire rouler dans la farine – ou finir au fond d’un boui-boui sans âme. Je t’ai torché un comparatif maison. À toi de voir si tu veux l’ambiance nappe à carreaux ou les nappes amidonnées.

Trattoria traditionnelle ou bistrot gastronomique ?

  • Authenticité vs créativité : la trattoria, c’est la cuisine des grands-mères, rien qui déborde du plat ; le bistrot gastro tente des expériences (parfois trop), question de mode.
  • Prix : la trattoria reste abordable, même pour ton porte-monnaie de backpacker ; le gastro, prépare tes économies et ton air détaché.
  • Ambiance : bruyant et vivant côté trattoria ; sophistiqué chez les étoilés. Tu viens papoter ou philosopher sur l’olive ?

Restaurant pas cher vs table étoilée

  • Portions : généreuses dans les restos populaires ; chez les étoilés, faut parfois sortir du resto pour finir rassasié…
  • Service : familial, direct, parfois bourru pour l’un ; cérémonial et obséquieux pour l’autre. Quoiqu’entre nous, un peu de chaleur…
  • Produits : local au quotidien pour le bon marché ; raretés importées pour l’étoilé qui se croit alchimiste.

Vue panoramique ou cave voûtée

  • Décor : terrasse sur toit avec vue sur Rome ou catacombe voûtée où tu manges comme un bandit repenti ?
  • Ambiance sonore : brise romaine ou échos feutrés de cave ? À toi de voir où ton cœur balance.
  • Photos souvenirs : Insta-bomb assuré en rooftop ; ambiance confidentielle sous pierre brute.

Menu du jour, à la carte ou dégustation

  • Surprise : menu du jour dicté par le marché (et parfois l’humeur du patron), pas d’option si t’es difficile !
  • Liberté : carte longue comme un roman côté trattoria, dégustation imposée en gastro – t’as intérêt à aimer les surprises…
  • Rapidité: formule midi express dans le populaire ; chez les étoilés, prends ta soirée !

Comparatif visuel entre une trattoria romaine et un restaurant gastronomique à Rome.

Bref, vouloir manger "comme il faut" à Rome demande plus d’acuité qu’une chasse au trésor – ouvre l’œil et méfie-toi des faux-semblants touristiques !

Les meilleures adresses de Rome par quartier

Autant dire, si tu crois que Rome se résume à trois trattorias sur Tripadvisor, t’es bon pour manger des pâtes tièdes en terrasse à touristes. Y’a bien mieux : chaque quartier a ses tripes, son âme et ses spécialités qui te font oublier la TVA sur le couvert !

Trastevere : ambiance bohème et ruelles vivantes

Ah, Trastevere… Les pavés défoncés, les volets verts écaillés et ce bazar permanent de scooters qui frôlent ta nappe. Ici, ça sent la vraie vie romaine et le Supplì frit à toute heure. Pour attaquer sec : va chez I Supplì (Via di San Francesco a Ripa), LA tanière à boulettes de riz sauce tomate-mozza – autant dire, ma conversion à l’amour romain s’est jouée là-dessus. Ce jour-là, j’ai croqué un supplì brûlant à minuit passé en sortant d’un bar louche ; claque instantanée, j’en ai oublié mon prénom pendant dix minutes.
Dans la foulée ? Da Enzo al 29 : puriste jusqu’à l’os, file d’attente garantie et pasta faite dans le respect du rituel ancestral (cf. section précédente). Deux adresses où tu risques ta chemise blanche… mais jamais ton plaisir.

Monti : bistronomie et trattorias cachées

Monti c’est le repaire branché qui ne se la raconte pas trop – petites places planquées, fresques murales douteuses et restos où tu peux vraiment discuter avec le patron. Essaye Al Vino Al Vino, bar à vin avec antipasti qui flirtent avec le génie (le carpaccio d’artichaut ? Pas légalement autorisé ailleurs qu’ici).
Pour une pasta hors du commun : Trattoria Monti, tenue familiale et gnocchis du jeudi comme plus personne n’ose en faire. Le genre d’endroit où on te tutoie direct… pour voir si t’es digne de la recette.

Testaccio : le cœur de la cuisine populaire romaine

Testaccio c’est le ventre de Rome, pas juste une expression vide lancée par les guides mal inspirés… Ici on mange les abats sans chichis ! Direction Flavio al Velavevodetto pour la carbonara qui fait débat jusque dans les écoles primaires du quartier (et c’est pas volé). Sinon tente Trapizzino, stand street food où le triangle de pain fourré te réconcilie avec l’idée d’un snack – même un vegan mollasson serait tenté par leur pollo alla cacciatora.

Panthéon et alentours : des adresses historiques

Le coin du Panthéon c’est un musée vivant – attention aux pièges à gogos entre deux colonnes antiques. Mais y’a des pépites comme Armando al Pantheon, repère d’amateurs de rigatoni alla gricia bénis par les dieux eux-mêmes ! Pour tremper ta cuillère dans l’histoire sans te faire arnaquer, cap sur Salumeria Roscioli : charcuteries affolantes, service pince-sans-rire et cave au trésor sous les pieds.

Bref : chaque quartier planque son Graal culinaire – faut avoir l’œil (et parfois les tripes) pour s’asseoir au bon endroit !

Carte illustrée des quartiers gourmands de Rome.

Les spécialités romaines à ne pas manquer

Tu crois que la cucina romana se limite à deux spaghettis baladés dans une sauce sans âme ? Laisse tomber, on rentre dans l’arène. Ici, chaque plat est un uppercut de saveurs et une énigme jamais résolue : autant dire, t’auras pas mangé tant que t’as pas goûté ces dingueries.

Supplì : la star de la street food romaine

Le supplì, c’est LA bombe de street food. Boulette de riz farcie (traditionnellement au ragù et mozzarella), panée et plongée dans l’huile brûlante… Le cœur coule, t’as des fils de mozza jusqu’au coude – d’où le surnom « al telefono » parce que ça pend comme un vieux combiné! Il existe aussi des versions cacio e pepe ou carbonara pour les snobs du fromage.

Cacio e pepe et Carbonara : des rituels presque mystiques

La vraie cacio e pepe ? Trois ingrédients, pas plus : pecorino râpé à la minute, poivre noir moud direct sur l’assiette, et pasta al dente. Sauf qu’à Rome, on sait tous que si tu ne touilles pas ta sauce en écoutant Verdi un soir de pleine lune (véridique…), elle restera grumeleuse comme la semoule de ta cantine.

Quant à la carbonara, oublie crème et pancetta ! Il faut du guanciale bien gras, œuf frais reposé cinq minutes sous la lune (tu crois que j’invente ? Demande aux chefs étoilés qui font leur transmission rituelle Piazza Navona), et un geste vif pour éviter l’effet omelette. La magie romaine, ni plus ni moins.

Petite astuce du clair de lune : laisse reposer ton œuf 5 minutes dehors à la pleine lune avant de monter ta carbonara. Jamais raté depuis 1947.

Pinsa Romana et douceurs éternelles

T’as faim mais marre des pizzas rondes ? Essaie la pinsa romana: pâte aérienne à base de blés anciens, forme ovale bizarre et garniture qui déborde – nettement plus digeste qu’une pizza classique (tant pis pour les puristes). Si t’es vraiment joueur, tape-toi un tiramisu maison ou une boule artisanale de gelato – mais attention, ici aussi les recettes varient selon les phases lunaires…

Assiette de spécialités romaines avec supplì, cacio e pepe et pinsa.

Aucun chef digne de ce nom ne révélera son vrai secret sur le carbonara… sauf peut-être s’il t’estime digne lors d’une nuit sans étoiles place Navona.

Budget, réservations et conseils pour économiser

Tu veux manger romain sans liquider ton PEL ? Y’a moyen, mais faut connaître deux-trois combines. Les prix moyens : une pasta entre 10 et 22 €, pizza dans les 8-15 € en trattoria ; bistrot gastro ou étoilé, prépare-toi à doubler la note, voire pire si tu commandes du vin « naturel » trop tendance.

Pour éviter de te faire plumer :

Checklist Gaétanesque pour claquer moins que le voisin italien

  • Pane e coperto : ce satané supplément pain-couvert, parfois facturé d’office (2-4 €), est évitable. Demande direct si c’est inclus avant de toucher la panière ! Certains restos l’offrent si tu fais mine d’hésiter…
  • Réservation en ligne : passe par TheFork ou sites locaux – non seulement tu réserves gratos, mais t’as souvent réducs jusqu’à -30 %. Parfois même un apéritif offert (j’te jure c’est arrivé chez Agrodolce).
  • Happy hour : dans les bars genre Trastevere ou Testaccio entre 18h et 20h, le buffet Aperitivo t’offre à manger pour le prix d’un spritz (8-12 €). Si t’as un appétit de moineau (ou que tu grignotes comme une pie), tu peux clairement remplacer un dîner.

Trattoria romaine conviviale avec une addition minuscule.

Économiser à Rome ? Faut ruser comme un vieux renard des faubourgs et pas hésiter à demander si le couvert est vraiment obligatoire !

Conseils pratiques pour un repas réussi à Rome

Tu débarques à Rome en pensant te goinfrer à toute heure ? Grossière erreur. Ici, faut calculer comme un horloger suisse : la plupart des restos te ferment la porte au nez dès 14h30 – et le soir, pas la peine d’espérer dîner avant 19h30 si tu veux éviter le regard noir du chef qui astique encore son zinc.

Attention aux horaires : si tu arrives à 14h, tu trouveras portes closes.

Niveau fringues, oublie les tongs crados : même dans une trattoria « roots », les Romains jugent sec (j’me suis déjà fait refouler d’un bistrot pour cause de short… autant dire, vexation totale !). Pour le pourboire, c’est pas automatique mais un p’tit billet discret est toujours bien vu – surtout si t’as vidé la carafe plus vite que le voisin.

Pour circuler entre quartiers ? À pied si t’as les mollets affûtés, sinon l’indétrônable Vespa (fais gaffe à ta jupe ou ton costard…). Et si tu veux trouver la perle rare sans tourner trois plombes : Google Maps en poche, mais ose aussi demander direct au serveur – neuf fois sur dix il te file LE tuyau hors radar.

Touristes devant une trattoria fermée à Rome avec une Vespa à proximité.

Ton itinéraire gourmand à Rome

Si tu débarques à Rome pour trois jours, autant t’annoncer la couleur : oublie le régime et les guides aseptisés. Jour 1, attaque sec à Trastevere – supplì brûlant chez I Supplì puis carbonara chez Da Enzo al 29 (prévois un T-shirt de rechange). Jour 2, direction Monti et Testaccio : artichauts frits au marché, gnocchis du jeudi à Trattoria Monti, puis street food sauvage chez Trapizzino. Jour 3 ? Centre historique : charcuteries de Salumeria Roscioli et rigatoni bénis d’Armando al Pantheon. Si t’as encore faim, c’est que t’es pas humain – ou alors tu fais semblant.

« À Rome, chaque ruelle est un festin caché : fonce et régale-toi ! »

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